Le PDAU intercommunal en débat

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La seconde phase des débats autour du nouveau plan d’aménagement et de planification urbaine intercommunale qui ont eu lieu lors d’une rencontre, organisée jeudi dernier à Amizour, entre la direction de l’urbanisme et de la construction, les divers services techniques et des représentants des APC d’Amizour, de Barbacha, de Feraoun et de Kendira, a été consacrée à la levée des réserves et les correctifs du plan directeur d’aménagement intercommunal concernant cette région sud de la wilaya de Béjaïa avant sa phase d’adoption.Cette nouvelle réflexion pour un plan d’avenir en matière d’urbanisme et d’aménagement des centres urbains et ruraux important vise à dépasser les connaissances lacunaires dans ce domaine à grand impact sur le développement et l’amélioration du cadre de vie des habitants.Concernant cette région géographique plus précisément et qui englobe le territoire de l’ex-daïra d’Amizour, il a été question de faire le point sur la manière à entreprendre pour une expansion de cette ville métropole par rapport à son vaste arrière pays, pour assurer une complémentarité en matière d’aménagement du territoire entre zone urbaine proprement dite et zones rurales compatible avec l’urbanisation. Afin de remédier à la situation actuelle dans laquelle se trouve ce domaine urbain, et tenant compte des spécificités et autres considérations économiques, sociales et environnementales, les conclavistes ont convenu de faire le choix entre les risques  des terrains accidentés et les contraintes des terres agricoles à utiliser pour de tels aménagements. Cela veut dire qu’il est nécessaire de suivre l’extension tous azimuts de la ville d’Amizour pour élargir son périmètre urbain, en tenant compte de son relief montagneux au sud et de ses terres à vocation agricole au nord.  Aussi, l’ouverture de plusieurs voies de communication entre les 4 communes avec le développement de leurs centres urbains par des aménagements visent à créer des équipements dans plusieurs domaines et mettre fin à l’exode rural vers les villes. « C’est un plan qui a pour objectif de corriger les insuffisances de la situation actuelle, en orientant l’économie de ces 4 communes et en mettant en valeur les potentialités de chacune d’elle et de canaliser l’urbanisation et mettre en valeur les centres ruraux pour soulager un tant soit peu les  centres urbains », observe Mezwed Nassim, du bureau d’étude URBAS chargé de la confection de ce plan d’urbanisation futur. A vrai dire, ce plan vise en premier lieu à soulager les grandes villes étouffées par l’exode rural et les déplacements en masse des populations des zones éparses par la création des conditions  de stabilisation pour sédentariser les habitants des montagnes, voire les convaincre même de retourner au bercail bien sûr en leur assurant les conditions de vie nécessaires. Des efforts qui tendent  d’abord à un monde rural viable et attractif avec toutes les commodités vitales puis à un monde urbain et citadin au diapason de la nouvelle donne mondiale en matière d’urbanisation et de planification, et ce dans un contexte de complémentarité et de symbiose entre les deux « mondes ».  La phase finale d’adoption du dit PDAU intercommunal est projetée dans un délai de 3 mois, après que toutes les propositions et détails exposés par les membres de cette large commission soient pris en considération. Le plan sera appliqué sur une durée de 25 ans pour arriver à une nouvelle stratégie de gestion conforme des espaces et le développement judicieux des villes et des centres urbains pour que chaque chose trouve sa place.

Nadir Touati

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