Les corps communs et les OP comptent saisir le BIT

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Le Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’Education nationale (SNCCOPEN) compte interpeller le Bureau international du travail (BIT), pour mettre fin à ce qu’il a qualifié de pratiques « abusives » exercées à l’égard de cette corporation. En effet, les corps communs et les OP ne comptent pas lâcher du lest. Après avoir dénoncé à plusieurs reprises, la violence au sein des établissements scolaires, ils comptent, cette fois-ci, saisir le BIT pour se faire entendre et avoir gain de cause. « On va saisir le BIT pour intervenir en urgence et mettre fin aux pratiques abusives subies par les corps communs et les ouvriers professionnels au sein des établissements scolaires », lit-on dans le communiqué rendu public par le SNCCOPEN. Ce dernier a tiré la sonnette d’alarme sur la violence qui règne au sein des établissements scolaires. « Plusieurs travailleurs ont été confrontés à des situations de dépassement, de harcèlements, moral et sexuel, de la part de certains responsables du secteur de l’Education », est-il ajouté dans le communiqué signé par le secrétaire général du SNCCOPEN, Bahari Ali. La goutte qui a fait déborder le vase aura été le licenciement « abusif » d’un planton exerçant au collège de « Bir El Djir » à Oran.  « Des personnes ont été licenciées abusivement, sans avoir commis la moindre faute professionnelle. Elles se sont retrouvées dans les commissariats, la justice et les conseils de discipline », a ajouté le syndicat, qui n’omet pas de « dénoncer, avec force, le refus de la direction de l’éducation de la wilaya d’Oran d’ouvrir les portes de dialogue ».  « Le bureau national du SNCCOPEN affiche son soutien total et inconditionnel à cette tranche de travailleurs », note-t-on dans le même document.  Il est utile de souligner que ladite organisation syndicale plaide pour la mise en œuvre du statut particulier, qui a été promulgué en 2011 mais sans être appliqué jusqu’à présent, et l’intégration des corps communs et des OP, selon le décret exécutif 240/12.

Samira Saïdj

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