Les services des urgences des différents établissements de santé de la wilaya de Béjaïa, notamment au niveau de la vallée et des zones sud, ont connu un afflux particulier ces deux derniers jours suite à la vague de chaleur qui sévit sur tout le pays.
«Ce sont beaucoup plus les personnes fragiles comme les malades chroniques, les personnes âgées et les petits enfants qui font partie des victimes de cette canicule », nous dira Dr Touati, urgentiste au PU de l’EPH d’Amizour mais qui rassure, toutefois, que la situation n’est pas vraiment dramatique. « Ces patients présentent souvent des pics hypertensifs pour les adultes, et des états fébriles pour les enfants », précisera ce médecin en rassurant qu’à ce jour aucun cas gravissime n’est enregistré suite à cette chaleur torride. Selon une source médicale, c’est le même topo qui s’annonce au niveau des autres établissements hospitaliers, avec l’enregistrement de plusieurs malades admis aux pavillons des urgences pour pratiquement les mêmes symptômes, mais que l’information et le travail des médias annonçant cette vague de chaleur a fait qu’il y a une préparation pré- canicule, ce qui a épargné de sérieux problèmes de santé surtout chez la frange vulnérable de personnes. « L’effort doit se porter sur la prévention pour minimiser les dégâts et surtout pour stopper les effets meurtriers de la chaleur comme les coups de chaleur, les déshydratations chez les vieux et les bébés », estime un médecin qui trouve que le cadre d’habitation s’est amélioré pour beaucoup de citoyens avec l’utilisation de la « clim », reste les occupants des habitations précaires qui souffrent encore plus de la chaleur et des et autres désagréments. « Certes, il y a des difficultés à gérer quelques situations surtout que des patients arrivent souvent en même temps, mais cela ne nous a pas surpris car on s’attendait à cela surtout qu’on est en plein mois du jeûne », ajoutera notre interlocuteur. Par ailleurs, il faut souligner que le problème ne se pose pas en aval, contrairement en amont où des familles trouvent des peines à évacuer leurs malades, étant donné que leurs localités ne sont pas encore dotées d’unité de Protection civile.
N. T.