Dans l’expectative

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A Larbaâ Nath Irathen, les sinistrés des intempéries de 2012 attendent toujours d’être indemnisés, afin de lancer les travaux de restauration de leurs maisons. 

Faut-il passer un autre hiver sous un toit de « passoire » pour que les responsables fassent bouger les choses? Combien de temps faut-il encore attendre pour avoir le premier chèque qui leur permettra de lancer les travaux ? Autant de questions et d’interrogations qui intriguent ces sinistrés. En effet, depuis 2012, plusieurs familles de la localité passent des hivers têtes trompés par les pluies qui traversent les toitures endommagées par la neige il y a bientôt trois ans de cela. Pourtant, chacun de ces sinistrés possède une décision signée qui lui donne le droit de bénéficier de cette aide, mais la concrétisation et le lancement des travaux de reconstruction et de rénovations tardent à se concrétiser sur le terrain. Des contraintes et d’excuses qui n’ont ni têtes ni queue, selon ces sinistrés. « Depuis 2012, je cours dans tout les sens. A chaque fois, on me demande de compléter le dossier. Des excuses bidons qui consistent à nous faire traîner et à nous décourager pour qu’on abandonne. A chaque fois ils nous demandent de refaire les plans et revoir les études. Pourtant, les responsables accompagnés de leurs experts ont constaté l’état des lieux et évalué les dégâts, juste après les intempéries de 2012. Mais toujours, on attend. Jusqu’à quand ? On ne sait pas. Pendant ce temps, nous continuant à souffrir en silence », nous dira un père de famille touché par ces intempéries. Décidément, rien ne semble gêner les autorités concernées. La situation des personnes touchées par lesdits intempéries empire et se dégrade de plus en plus. Passer un hiver sous une toiture qui ressemble à une passoire n’est pas facile. D’autant plus, que tout le monde sait que c’est une région montagnarde culminant presque les 1000 m d’altitude, où l’hiver est glaciale et très rude. Enfin, les citoyens concernés demandent aux autorités concernées de prêter attention et de remédier à leur situation dans les brefs délais afin qu’ils puissent lancer leurs travaux avant l’arrivée de l’hiver.                

Ziad Youcef

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