L’école paramédicale de Aïn El Hammam, localité située à 45 kilomètres de Tizi Ouzou a été choisie par le conseil médical de l’hôpital de la région pour abriter la première journée médico-chirurgicale. Organisée sous le patronage du ministre de la santé de la population et de la réforme hospitalière, cette rencontre a accueilli d’éminents spécialistes venus des CHU de Tizi Ouzou (docteur Mansouri) ou de Bologhine (professeur Hadjar) ou encore le professeur Aboulola, spécialiste en chirurgie infantile (CCI), actuellement en retraite. Les orateurs ont présenté des communications sur des sujets telles que l’insulinothérapie, l’hygiène hospitalière, l’antibiothérapie etc. Le président du conseil médical, le docteur Grim, a ouvert la séance devant une assistance composée essentiellement de médecins, chirurgiens et autres dentistes venus de Ain El Hammam, Iferhounene, Larbaâ Nath Irathen et même de Draâ El Mizan. Les autorités locales ont été également conviées à cette rencontre.La première conférence sur le thème de “contractualisation” puis système d’information sanitaire a été donnée par monsieur Benkaci représentant le ministère (MSPRH). Le sujet, d’actualité en ce moment, a captivé l’attention de l’assistance. Les médecins ont montré tout l’intérêt qu’ils accordent à cette forme de gestion en multipliant les interventions, durant le débat qui a suivi la séance. Des questions concernant les imprimés officiels, les prix moyens d’une journée d’hospitalisation ou encore “sommes nous en mesure de démarrer l’opération ? ” ont été, entre autres, soulevées. Le représentant du MSPRH a répondu par l’affirmative, précisant qu’un logiciel sera installé à compter du 2 janvier et que le système de gestion sera uniformisé sur tout le territoire national. Cela nécessite, d’après l’orateur, une mise à niveau des établissements hospitaliers. La question de l’hygiène hospitalière a suscité un intérêt particulier, en ce sens que les infections nosocomiales semble être une des préoccupations du personnel de chirurgie, surtout. Ainsi, l’accent est mis sur l’hygiène rigoureuse à observer, tant par les chirurgiens que par le personnel en contact avec le bloc opératoire. Quant aux imperfections, un intervenant dira qu’“il faudrait une journée entière pour les énumérer”. Que dire alors des solutions à apporter ? L’architecture de nos hôpitaux n’étant pas toujours adaptée à la lutte contre les infections dont il est question, que faut-il faire alors pour une structure comme celle de l’ex-Michelet, datant de 1892 ? Diverses solutions sont proposées pour faire face ou tout au moins, limiter ces infections, mortelles dans certains cas. “Le traitement du diabète type II”, sujet présenté par le Dr Alliane, traite de l’insulinothérapie, dans des circonstances particulières tels le cas de femmes enceintes insulino traitées, ou l’insulinorésistance. La vigilance est de mise pour éviter des complications à cause de l’infection nosocomiale (une infection dont le nom revient à plusieurs reprises). “L’hypertrophie de la prostate” exposé par le Dr Ounoughene, le cancer du col de l’utérus ainsi que le cancer du sein présentés respectivement par le professeur Hadjar et le Dr Melboucy ont été les dernières communications de cette journée qui s’est avérée trop courte pour traiter tant de sujets aussi importants les uns que les autres. Les communications ont duré plus de temps que celui qui leur est imparti. A 16 heures la journée a été clôturée avec le souhait des participants de voir l’initiative se perpétuer et que cette journée en appelle d’autres, plus enrichissantes encore dans l’intérêt du praticien et du malade.
Nacer Benzekri
