Si la situation de l’alimentation en eau potables est améliorée à Thala Maâmar ou encore à El Qahwa N’Chaâvane, sur la RN25, il n’en est pas de même à Taghzout Mansour, dans le même périmètre.
Les habitants de ce hameau sont sans eau depuis pus d’une vingtaine de jour. « Nous avons soulevé le problème aux autorités, mais jusqu’à présent la vanne principale de la conduite d’eau potable desservant nos habitations n’est pas réparée. Nous n’avons pas eu une goutte d’eau depuis plus de vingt jours », nous dira un habitant de ce hameau qui comporte environ une dizaine d’habitations occupées par des habitants qui ont préféré quitter Thala Maâmar pour construire sur ces terrains longeant la rivière. Pour notre interlocuteur, l’eau ne leur manque pas, car ils ont presque tous des puits, mais tout de même ils réclament ce liquide qui arrive dans les robinets. « On n’est pas obligés d’aller jusqu’aux puits pour puiser cette eau et transporter ensuite des jerricans sur nos dos. Or, une opération de raccordement au réseau d’AEP a été faite. On ne demande que notre part comme les autres », soulignera un autre habitant. Une autre revendication est soulevée par ce groupe de citoyens. Il s’agit bel et bien de l’ouverture d’une route vers leurs habitations. « Un pont a été construit pour nous faciliter de traverser la rivière, mais nous n’avons pas encore un accès praticable. Le seul passage étroit qui mène à nos maisons a été réalisé avec nos propres moyens. Nous saisissons cette occasion pour appeler les autorités locales à nous programmer une route bitumée comme les autres habitants de Thala Maâmar. Car, aujourd’hui, cet accès étroit est rétréci à divers endroits. Il est boueux en hiver et poussiéreux en été », ajoutera notre premier interlocuteur. Par ailleurs, dans la même zone, certaines habitations de Thala Maâmar souffrent du même problème. « Il y a de cela quatre ans, nous avions avec les comités de village de Maâmar, bloqué la RN25 durant plusieurs jours pour exiger des autorités le bitumage de la route qui mène à notre village. Bon, il a été convenu de réaliser cette opération. Certes, l’axe principal a été revêtu en tapis, mais les trois cents mètres restants vers nos habitations ne l’ont pas été sous prétexte que les engins n’y pouvaient pas accéder. Alors, on nous a promis qu’ils seront bétonnés. Depuis, on est oublié. A quand ce bétonnage? » s’interrogent ces habitants qui nous ont approchés au même titre que les premiers interlocuteurs qui ont interpellé les responsables sur ces manques.
Amar Ouramdane

