Le cadre de vie des citoyens de la commune de Chorfa, sise à 50 kms à l’est de la ville de Bouira, ne cesse de se dégrader. En effet, les décharges sauvages se multiplient à une cadence effarante. Des tas d’ordures, jetés par les marchands des fruits et légumes, qui ont pignon sur rue au centre du village, commencent déjà à prendre forme dans l’oliveraie qui longe la RN15. Ce comportement préjudiciable à l’environnement et à la santé publique n’est, apparemment, pas près de changer. Ce n’est malheureusement pas l’unique endroit où les détritus sont entassés de sorte à former des monticules repoussants. Il y a également cette grande décharge sauvage implantée en plein Oued Sahel, à environ 3 kms à l’est du chef-lieu communal, au lieu-dit Aheriadh. Cet endroit, d’où émanent des odeurs pestilentielles, reçoit des déchets en tout genre s’étalant sur des centaines de mètres de surface. Cette décharge reçoit toutes les ordures du chef-lieu communal transportées par des éboueurs et des particuliers. Les habitants riverains sont agacés par ce dépotoir à ciel ouvert, qui leur rend la vie dure, avec les miasmes et autres fumées qui s’en dégagent à longueur de journées. De plus, cette décharge se trouve proche des oliveraies. Ce dépotoir constitue une sérieuse menace pour la santé et la sécurité des citoyens, d’autant plus qu’il attire des meutes de chiens et chats errants et autres rongeurs, et met en mal et nuit à l’environnement. « C’est vraiment le chaos dans cette décharge sauvage. L’environnement est dangereusement pollué et cela va se répercuter négativement sur la santé de la population. Il faut que les pouvoirs publics trouvent une solution à ce problème», dira un habitant de Chorfa. Des citoyens n’hésitent pas à mettre le feu pour incinérer les ordures. Ce qui pourrais déclencher des feux, notamment en cette période des grandes chaleurs où les températures dépassent de loin les 40°c.
Y. Samir
