L’arbitre prive la JSMB du titre de champion d’hiver

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Alors que ce sommet de la dernière journée de la phase aller devait être animé par le leader, l’OM Ruisseau et son dauphin, la JSM Béjaïa où tout était pourtant réuni pour gratifier le nombreux public d’un spectacle à la hauteur de la réputation des deux meilleures formations du groupe. Voilà, contre toute attente que le referée Djaballah a, tristement, volé la vedette en se distinguant à sa façon. En refusant un but aux Vert et Rouge à la 36’ que tous les présents s’accordent à dire que le ballon de Deboucha a bel et bien franchi la ligne, ce qui a été clairement confirmé par les images de la télévision d’ailleurs. Ce n’était pas fini, quelques minutes plus tard il n’hésite pas à brandir un deuxième carton jaune à l’encontre d’Ousmaïl, synonyme d’expulsion, lequel voulu certes se faire justice lui-même après avoir “légitimement” constaté que son adversaire qui lui a cassé une dent ne s’était même pas fait avertir. Un coup dur pour les bédjaouis, qui seront appelés à jouer toute une deuxième période à 10 contre onze après une première période équilibrée dans l’ensemble sur le plan des résultats techniques, mais pas sur le plan “humain”; outre l’expulsion du défenseur Oumsaïl, Hellal et Belatrèche qui ont été victimes de deux agressions sous les yeux de ce même arbitre, le premier a reçu un coup de coude de Aksas ce qui lui a valu deux points de suture au niveau de la lèvre supérieure, le second a reçu le coup de genou de Chakir en plein menton, ce qui a nécessité trois points de suture. Devant cette “injustice”, les supporters tous debout ont compris et démontré qu’ils étaient capables de compenser cette infériorité numérique et même mieux car en plus des réglages opérés par le coach Latrèche en fonction des nouvelles données, les camarades de l’excellent Lahmer ont dominé leurs adversaires et de surcroît leaders, tour à tour Djillani (61’), Lahmer (64’), le rentrant Dehouche (69’) ont sérieusement inquiété, l’arrière-garde “olympienne” contrainte de commettre une faute dans sa surface de réparation (85’) lorsque un défenseur n’a pu faire mieux que de renvoyer la balle de son bras, un penalty indiscutable, qu’encore une fois Djaballah n’a pas “voulu voir”. Sa décision d’offrir le titre de champion d’hiver aux Algérois a été déjà prise, il a choisi son camp même devant des caméras de la télévision, pourtant présentes en force. En connaisseur, le public bédjaoui a chaleureusement applaudi son équipe en fin de partie ; ils étaient conscients que le (0-0) réussi à 10 contre 11, voire 12… est à leurs yeux synonymes de champion moral.

Kaci A./Hamid

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