L’environnement de mal en pis

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Le constat est plus qu’alarmant. Personne ne peut nier, aujourd’hui, que l’environnement à travers la wilaya de Tizi-Ouzou est des plus catastrophiques. 

La saleté a envahi les villes, les villages, les forêts et même les parcs naturels. Les emballages perdus, les bouteilles, les canettes, les sachets noirs et d’autres déchets enlaidissent les paysages de la belle Kabylie. Des rencontres de sensibilisation à travers les quatre coins de la wilaya ont été organisés sans toutefois parvenir à améliorer l’état des lieux. L’insuffisance de décharge contrôlées et de CET sont à l’origine de l’apparition de nombreuses décharges et dépotoirs sauvages. Pire encore, partout où l’œil se pose, elle est tout de suite agressée par la présence de détritus. C’est l’invasion par les ordures ! Cette situation ne doit tout de même pas s’éterniser. Il faut vite trouver des solutions. S’il est recommandé de réaliser plus de décharges contrôlées, plus de centres d’enfouissements techniques et généraliser le tri des déchets, des solutions qui ne suffiront pas à assurer la protection de la nature et de l’environnement. Les amis de la nature et les chercheurs dans le domaine du traitement des déchets sont unanimes à trouver que la meilleure solution serait de déclarer la guerre contre les emballages et les sachets noirs. Dans certains pays, le sachet noir a été remplacé par des sachets en papiers.  Mais ils se sont vite rendus compte que la fabrication de sachet en papier n’est pas une véritable sortie car, d’une part, il pollue, et d’une autre part, pour le fabriquer en grande quantité il faut impérativement beaucoup de bois. Ce qui peut contribuer à la disparition des forêts. Ce qui n’est évidemment pas bon pour la nature et tous les êtres y vivant. Du coup, la meilleure solution trouvée est finir avec la fabrication des emballages. Plus de lait dans des sachets, plus de bouteilles et de cannettes jetables.  Pour s’en approvisionner, il faut ramener son propre contenant réutilisable et le remplir de chez le fournisseur. De cette manière, la pollution par les contenants jetables reculera durablement.  Ce qui se faisait chez nous avant. Pour acheter une bouteille de limonade, de lait ou de toutes autres boissons, les consommateurs ramenaient leur bouteille. Pour acheter de la sardine, il faut aussi ramener son propre ustensile. Et pour faire le marché un panier en osier suffisait.  Les déchets biodégradables sont compostés dans les jardins naturellement. Des comportements écolos que nous avons fini par oublier. Le retour à nos bonnes vieilles habitudes est tout indiqué pour retrouver notre label de propreté.  Cela nous coûtera bien moins cher aussi, car les sachets en plastique et les emballages jetables nous sont toujours facturés. Allons-nous, donc, continuer à payer pour polluer notre milieu ? Une question qui vaut vraiment une bonne réflexion.

                       

Hocine T.

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