Le FFS n’a pas oublié

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La fédération du Parti du front des forces socialistes (FFS)  de Tizi-Ouzou, en étroite collaboration avec le Conseil national, a organisé hier, une cérémonie de recueillement sur la tombe du défunt Mourad Kacer, éteint un certain le 23 juillet 2013, à Assi Youcef, dans la daïra de Boghni, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou. Etaient présents à cette cérémonie, l’un des membres de l’instance présidentielle, Ali Laskri, le premier secrétaire par intérim, M. Aouchiche Youcef, le fédéral de Tizi-Ouzou, Farid Bouaziz, des membres de la fédération, des élus à l’APW, des militants et des sympathisants de la même formation. Devant une pléiade d’invités, Ali Laskri a fait les éloges de cet homme qu’il a qualifié de « consensuel » qui a su gérer la fédération durant les moments les plus difficiles. « C’était un homme de la conjoncture qui a su gérer les affaires du parti durant une période où l’anarchie régnait. La situation était au bord de l’implosion », dira le membre de l’instance présidentielle du FFS devant la stèle érigée à la mémoire du défunt.  Il poursuivra : « Son parcours de militant parle de lui aujourd’hui. Pour nous, c’est un devoir de mémoire que de nous recueillir sur sa tombe, ce que nous ferons chaque année ». M Bouaziz quant à lui à rendu un vibrant hommage au défunt qu’il considère comme un « rassembleur » : « le combat de Mourad est le mien et celui de tous les présents. Nous sommes fidèles à sa démarche et nous n’allons en aucun cas dévier de sa trajectoire ». M, Bouaziz lira ensuite à l’assistance un extrait d’une lettre que Mourad avait laissé au parti avant sa mort : « Nous sommes fidèles au combat de Si El Hocine Aït Ahmed », y écrivait-il. M. Bouaziz rajoutera : « Et nous demeurerons quant à nous également fidèles à Mourad Kacer et à tant d’autres qui sont morts pour la démocratie et la liberté ». Plusieurs autres témoignages se succèderont, tous unanimes quant à l’exemplarité de ce militant qui « nous a quittés trop tôt », diront-ils.                                        

 A. G.  

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