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Quand le foncier fait défaut

Si la wilaya de Béjaïa a réussi à lancer en réalisation, même en accusant un grand retard, la totalité des dix-sept lycées dont elle a bénéficié durant les deux derniers quinquennats, ce n’est pas le cas pour les établissements moyens (CEM).

Selon le wali, Hamou Ahmed Touhami, la wilaya a bénéficié de l’inscription de pas moins de sept nouveaux CEM, mais leur lancement est en stand-by depuis des années, faute de d’assiettes foncières susceptibles de les recevoir. « Dieu merci, nous avons réussi à lancer les dix-sept lycées dont a bénéficié notre wilaya, dont quelques-uns ont été inscrits en 2005. Néanmoins, nous avons des difficultés concernant la réalisation des sept CEM inscrits au profit de la wilaya. Les communes concernées par ces établissements scolaires ne possèdent pas de foncier », a déploré le wali de Béjaïa. Ainsi donc, la prochaine rentrée scolaire s’annonce d’ores et déjà difficile. La direction de l’éducation aura certainement beaucoup de difficulté à caser tous les collégiens. Si le wali a annoncé que les prévisions au niveau des lycées étaient d’une vingtaine de lycéens par classe, l’on s’attend à une surcharge des classes dans le cycle moyen. Pour remédier au problème de manque du foncier étatique, à l’origine du non lancement de ces sept CEM, le wali de Béjaïa s’est dit prêt à mettre le paquet pour l’achat de terrains appartenant à des particuliers. « Je demande au P/APC des différentes communes concernées par la réalisation de ces établissements scolaires de nous trouver des terrains à acheter. L’Etat est prêt à financer l’achat d’assiettes foncières pour lancer ces projets qui restent en instance depuis plusieurs années déjà », a annoncé le wali de Béjaïa.

Boualem Slimani

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