La jeunesse en mal de loisirs

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Les citoyens de la commune d’Irdjen, à environ 17 kms au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, réclament la réalisation d’un stade de football pour le mettre à la disposition de la masse juvénile contrainte, à chaque fois, de demander aux club des communes limitrophes de leur permettre de jouer des matchs dans leurs stades. C’est dans les aires de jeu des municipalités voisines que s’effectuent même les séances d’entraînements et de préparation. Un désagrément de plus à gérer par les responsables des clubs sportifs. Contrains de partager le bout de terrain qu’ils appellent stade, les jeunes, ayant déjà les nerfs à fleur de peau, interpellent les autorités concernées auxquelles ils demandent la réalisation d’un stade digne de ce nom. Ali, un jeune d’Ath  Heli, nous dira à ce sujet: on est obligé de partager l’aire de jeu avec des jeunes et moins jeunes pour faire un peu d’exerces ou une partie de foot. Il faut programmer la rencontre bien avant, afin d’avoir un créneau libre. Plusieurs accidents se sont produits au niveau de ce stade de fortune. Je me demande pourquoi on ne nous accorde pas une infrastructure digne de ce nom, équipée d’un terrain en gazon synthétique, des vestiaires, des tribunes et des sanitaires. Pourtant, des assiettes de terrain, capables d’accueillir un projet de construction d’un stade, existent au niveau de la commune d’Irdjen. En attendant la réaction des responsables concernés, des jeunes organisent des parties entres eux sur la RN15, bravant ainsi le danger et mettant leur vie en péril. « La réalisation d’une telle infrastructure permettra d’influer positivement sur le quotidien des jeunes, qui, sans une prise en charge effective, sont condamnés à vivre des jours sans lendemain. Ce qui les exposent aussi aux divers fléaux sociaux qui commencent à prendre de l’ampleur dans notre localité », dira un père de famille.

Youcef Ziad

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