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Soutien du mouvement des pays non alignés

Réuni hier à Téhéran, le Comité du Mouvement des pays non alignés sur la Palestine a exprimé son soutien à l'initiative algérienne de convoquer une "session urgente" de l'Assemblée générale des Nations unies, en vue d'aboutir à une "cessation immédiate" de l'agression israélienne contre Gaza, a-t-on appris de source diplomatique algérienne.

Dans un communiqué le Comité a indiqué que la convocation de cette session permettrait de traiter de l’agression israélienne contre Gaza et de mobiliser la communauté internationale. Un Comité du Mouvement des pays non alignés sur la Palestine a été mis en place pour se saisir de tous les développements relatifs à la question palestinienne en exprimant des positions solidaires au nom de l’ensemble des pays membres. Ce Comité est composé des pays ayant assuré un mandat de président du Mouvement ainsi que l’Etat de Palestine. Ses travaux sont ouverts à tous les pays membres qui souhaitent y participer. L’Algérie est représentée, à la réunion du Comité par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Abdelhamid Senouci Bereski, ajoute la même source.  L’initiative algérienne, lancée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour amener la communauté internationale à obtenir un arrêt urgent de l’agression israélienne, a été soutenue par plusieurs Etats et groupes régionaux. Tout a commencé par les entretiens du chef de l’Etat avec ses homologues d’Egypte et du Qatar, mercredi dernier, qui ont permis d’examiner les voies et moyens d’une action arabe commune et « plus intense » en vue d’amener la communauté internationale à obtenir un arrêt urgent de l’agression israélienne contre Gaza. Comme première mesure de l’Algérie, le président Bouteflika avait décidé d’une aide financière urgente de 25 millions de dollars au profit de la Palestine, notamment en direction de la population de Gaza. Sur le plan diplomatique, l’Algérie, le premier pays à avoir condamné l’agression israélienne, avant même que les pays arabes et les autres pays ne réagissent, a convoqué une session urgente de l’Assemblée générale de l’ONU pour examiner la « grave » situation dans les territoires palestiniens occupés, en particulier à Gaza. Par ailleurs, l’Algérie a saisi l’ONU et le Conseil de sécurité et mobilisé l’ensemble de ses ambassadeurs pour qu’ils expliquent leur position, avait indiqué à l’APS M. Lamamra. « Elle a, aussi, appelé les pays amis et frères à prendre des positions à même d’amener Israël à cesser son agression barbare contre la Bande de Gaza », a-t-il ajouté expliquant que si l’Algérie a travaillé sous le sceau de la confidentialité « cela ne veut nullement dire qu’elle s’est détachée de la cause palestinienne ». Pour le ministre, « Israël veut vider la Palestine de ses habitants arabes et consacrer le rêve sioniste en assurant sa mainmise totale sur al-Qods ». « L’objectif principal d’Israël, à travers cette agression, est de briser la résistance à Gaza en l’isolant et en fermant toutes les issues afin de pouvoir réaliser le rêve sioniste », a-t-il expliqué. A cet égard, l’initiative algérienne a pour principaux objectifs la cessation immédiate de l’agression israélienne et l’envoi d’une aide humanitaire urgente aux populations affectées. Elle vise également à recréer les conditions pour la reprise des initiatives de paix qui doivent aboutir à la fin de l’occupation et à l’établissement d’un Etat palestinien sur sa terre et ayant pour capitale al-Qods. Près de 1 900 Palestiniens de Gaza ont été tués au 27e jour de l’agression barbare d’Israël. Pas moins de 300 enfants sont comptés parmi les victimes, selon l’Unicef, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé à 400 000 le nombre de déplacés.

Synthèse A.H.S

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