L’EPH paralysé

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Les ouvriers professionnels (OP) contractuels de l’EPH de M’Chedallah, toutes catégories confondues, sont en grève. Le débrayage a été entamé dans l’après-midi d’avant-hier. Les grévistes, qui ont fermé tous les services de l’administration, réclament leur intégration ainsi que la revalorisation de leur rémunération. Pour rappel, les ouvriers professionnels, au nombre de 98, affectés au niveau de l’ensemble des services de l’hôpital, avaient arraché des contrats à durée indéterminée. Ils sont toujours rémunérés pour 05H de travail. Après un débrayage de plusieurs semaines l’année passée, ils reviennent à la charge, cette semaine, pour demander leur intégration définitive et leur rémunération à plein temps. Leurs requêtes n’ayant pas abouti, après avoir déposé un préavis de grève de trois, ils passent à l’action tout en menaçant d’aller vers une grève illimitée dans le cas où les responsables du secteur ne répondent pas favorablement à leurs doléances qu’ils disent légitimes. Lors de notre passage sur les lieux de la protestation, hier, des agents de sécurité concernés par cette grève nous ont appris que le directeur de la santé de la wilaya de Bouira a dépêché son directeur des ressources humaines (DRH) pour tenter de désamorcer la situation. Il est à noter que la majorité de ces agents contractuels ont entre 08 et 12 ans de travail au niveau de cet hôpital en qualité de vacataires avant d’accéder aux postes d’ouvriers professionnels à contrat indéterminé. A moins d’un compromis entre ces grévistes et les responsables du secteur, l’on s’achemine de nouveau à une paralysie partielle de cet hôpital qui enregistre quotidiennement un rush de malades qui affluent des quatre coins de la région. Le nouveau débrayage n’est pas sans inquiéter au plus haut point la population qui suit de près l’évolution de ce dossier des contractuels qui a déjà fait couler beaucoup d’encre.

Oulaid Soualah

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