La commercialisation du poisson, dans le chef-lieu communal d’Ahnif, 40 kms à l’est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, se fait dans des conditions d’hygiène déplorables. Deux points de vente sont aménagés à l’air libre, sous un soleil de plombe, quotidiennement, dans la rue de cette localité. Les vendeurs ne se soucient guère de la salubrité. La marchandise est exposée à la poussière, aux mouches et aux autres insectes. Les vendeurs du poisson ne s’encombre pas de calcule s’agissants les condition de la vente. L’essentiel pour eux est d’écouler la marchandise et d’engranger le maximum de profit, sans se soucier de la santé du consommateur, qui, lui aussi, semble-t-il, accorde peu d’intérêt à la qualité du poisson puisqu’il l’achète. D’après une virée sur les lieux, nous avons constaté que les poissons exposés à la vente, dans des caisses pourries, ne sont pas frais. Ils présentaient des signes d’avarie et dégagent même des odeurs nauséabondes. Alors que le poisson frais est reconnaissable à ses yeux rouges. Les vendeurs l’aspergent d’eau comme pour le « rafraîchir » au vu et au su de tout le monde. Cette activité se fait, malheureusement, sans aucun contrôle. Les services concernés doivent intervenir pour sommer les commerçants de poissons à respecter les règles d’hygiène pour ne pas mettre la santé du consommateur en danger. Durant cette saison estivale, où les températures dépassent de loin les 40°,; les poissons, à l’instar des autres produits alimentaires facilement périssables, doivent être commercialisés dans des locales propres. La marchandise doit être préservée dans des présentoirs frigorifiques propres, réglés à une température stable.
Y. S.
