Des ralentisseurs SVP !

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Les habitants de la cité des 480 logements, dans la commune d’Aïn Bessem, sise à quarantaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, réclament l’installation de plus de ralentisseurs au niveau de leur quartier pour éviter d’éventuels accidents. Les habitants de ladite cité se disent « hantés par la menace que présentent les chauffards ». Plusieurs accidents se sont déjà produits au niveau de ce tronçon. Le dernier en date est, sans aucun doute, celui enregistré le mois dernier qui a failli coûter la vie à un garçon de 10 ans. « Il y a près de trois ans, une petite fille, âgée de huit ans, a perdu la vie, après avoir été violemment percutée par un véhicule. Elle a rendu l’âme sur le coup », nous dira l’un des résidants de ladite cité. Selon ce dernier, ce genre d’accidents est devenu monnaie courante. « En plein mois de carême dernier, un autre garçon de 10 ans a failli perdre la vie après qu’un chauffard l’ait percuté juste devant la porte de sa maison. Nos enfants sont terrorisés par ce malheureux qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Nous réclamons l’intervention urgente des responsables locaux pour mettre fin à ce calvaire qui plane sur les vies humaines », ajoute notre interlocuteur. Selon d’autres témoignages recueillis sur place, les autorités locales avaient, juste après cet accident, procédé à l’installation de ralentisseurs, ainsi qu’un panneau d’indication qui sert à réduire la vitesse et à porter à la connaissance des étrangers qu’ils sont au milieu d’une zone urbaine. Une démarche jugée « insuffisante et inefficace » par les riverains. Ils réclament la multiplication du nombre de ralentisseurs et l’installation d’un poste de police pour un contrôle plus rigoureux des automobilistes. « L’APC n’avait installé que cinq à six dos-d’âne à l’entrée du quartier. C’est insuffisant, surtout que c’est à l’intérieur des ruelles du quartier que ces chauffards représentent la véritable menace. En plus, le panneau d’indication a été enlevé par des malfaiteurs. Les chauffards risquent d’endeuiller à nouveau la cité », regrette un autre résident qui affirme avoir saisi verbalement et par écrit les autorités locales, à maintes reprises, mais en vain.

R. B

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