Doucement mais sûrement

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Ouadhias, cette contrée sise au pied de la montagne, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, veut sortir de son sous-développement. Elle s’étale sur une superficie de 35 km et compte une population qui dépasse aujourd’hui les 20 000 âmes répartie sur plusieurs villages.

Le maire Akir Youcef, que nous avons abordé dira : « Ouadhias commence à sortir la tête de l’eau et ce grâce à la conjugaison des efforts des élus locaux et ceux des pouvoirs publics, à leur tête le wali de Tizi-Ouzou, M. Abdelkader Bouazghi ». Il dira également que la commune a bénéficié depuis deux ans de plusieurs projets d’envergure, qui peuvent vraiment  améliorer le cadre de vie de ses concitoyens. L’édile précisera que durant  l’année écoulée,  l’APC d’Iwadiyen a bénéficié dans le cadre du développement local, de près de 7 milliards de centimes (PCD et PCD complémentaire), sans omettre les subventions allouées dans les cadre du FCCL et les PSD. « Ces cagnottes ont été reparties sur tous les villages, chacun selon ses besoins les plus élémentaires », souligne notre interlocuteur avant d’enchaîner : « Tout cela, sans omettre l’apport de l’assemblée populaire de wilaya qui nous a accordé une subvention de près d’un milliard de centimes. C’est dire que la commune a eu la part du lion en termes de subventions qui ont été accordées à notre indicatif ». M. Akir est également revenu très longuement sur les insuffisances dont la commune souffre en termes d’infrastructures de base : « Il faut reconnaitre que  la commune souffre de plusieurs carences qui pénalisent cruellement le citoyen et sur lesquelles il faut se pencher sérieusement à l’avenir ». Notre interlocuteur énumère certains de ces projets qu’il qualifie de vitaux : « le gaz de ville fait actuellement l’objet d’une farouche opposition du côté de Béni Douala, ce que je trouve inadmissible. Cette attitude pénalise toute région et la prive de cette commodité vitale pour plus de 1500 foyers ». Il nous parlera également du retard qu’accuse le projet de Telweg qui longe le centre de la municipalité et qui pose encore  problème, surtout quand on sait que ce oued d’eaux usées dégagent des odeurs nauséabondes à des centaines de mètres à la ronde, asphyxiant les riverains et portant préjudice à la nature : « l’avis d’appel d’offres a été lancé et l’ouverture des plis est prévue pour ce début du mois. Nous espérons que le projet ne tardera pas à être lancé  afin de délivrer les habitants et les riverains de leur supplice ». Pis en mal, ajoute notre source, « ces eaux usées sont acheminées vers le Oued de Takhoukht et ensuite vers le barrage de Taksebt, d’où un grand danger pour la santé publique ». M. Akir appelle donc à l’accélération des procédures pour justement lancer un autre projet de station d’épuration  des eaux usées : « une step a été annoncée par les services concernés. Un PV a été signé entre les subdivisions locales, les élus et la direction de l’hydraulique quant à sa délocalisation. Mais à ce jour rien n’est venu aider le lancement des travaux ».

Vers la délocalisation de la décharge contrôlée

Les travaux de réalisation de la décharge contrôlée sont à l’arrêt depuis déjà près de deux ans et ce pour plusieurs raisons. Le maire affirme que le projet ne devrait pas être réalisé à cet endroit qu’il considère comme inadéquat : « Effectivement, les travaux de réalisation de ce fameux projet sont ajournés car l’endroit n’est pas propice pour la réalisation d’une décharge. Aussi, avons-nous opté pour la délocaliser vers un autre endroit qui ne sera point gênant ». Le maire affirmera que « les démarches sont en cours pour l’acquisition du terrain et cela aboutira au même titre que le terrain acquis pour la réalisation du projet d’envergure qui est l’hôpital de 60 lits extensible ». Interrogé justement sur cet hôpital, le P/APC dira : « les travaux avancent comme il se doit et les travaux de terrassement sont presque achevés. Nous espérons que l’entreprise continuera sur sa lancée pour réceptionner celui-ci dans les délais impartis ». Néanmoins, M. Akir pointe du doigt l’entreprise en charge du projet portant la réhabilitation de la polyclinique où plusieurs services demeurent encore fermés au grand dam de la population locale : « l’entreprise en charge du projet de restauration de la polyclinique a cessé les travaux et ce malgré les maintes réclamations faites par l’EPSP de Ouacifs, nouvellement installé M. Ammar Khoudja, voire par le DSP, M. Gaceb Mostefa, qui se sont rendus sur les lieux le jour de la pose de la première pierre de l’hôpital ». Le maire poursuit : « l’entreprise n’a repris les travaux que quelques jours pour laisser la polyclinique en chantier sans achever le projet ».  Sur un autre registre, l’on apprend que la commune avait bénéficié d’un autre ambitieux projet, celui de la pose de la pelouse synthétique dont les travaux ont déjà commencé depuis plus de deux mois : « les travaux de ce stade sont lancés depuis déjà plus de deux mois et une fois les travaux achevés, un autre projet accordé par la DJS sera lancé ». L’édile indique que ce projet de réalisation d’une piscine semi-Olympique implantée à proximité de ce stade sera lancé une fois que ce dernier sera achevé.

A.G

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