Une récolte satisfaisante

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« La récolte a été satisfaisante en dépit du faible taux de pluviométrie enregistré aux mois de mars et avril. Les céréaliculteurs avaient une crainte par rapport à cela, mais finalement tout est rentré dans l’ordre », nous dira Mme Belfadel en sa qualité de premier responsable de la subdivision agricole qui a regroupe trois communes, à savoir Draâ El-Mizan, Frikat et Aïn Zaouia. Et de poursuivre:  » La campagne moisson-battage a été lancée le vingt juin et a pris fin le deux août dernier. Elle s’est déroulée dans de très bonnes conditions ». Du côté des agriculteurs, aucune contrainte n’a été signalée, notamment en ce concerne les machines réquisitionnées pour cette opération.  » Au total, treize moissonneuses-batteuses ont été engagées pour cette opération: huit machines de la région appartenant au secteur privé deux autres de Bouira et la CCLS a mis trois machines, une pour chaque commune », dira de son côté un agent de vulgarisation agricole de cette subdivision. Interrogée sur le nombre de quintaux récoltés, durant toute cette période, notre interlocutrice nous avancera qu’une superficie de 2432 hectares a donné 48467 quintaux de blé dur.  » Nous avons eu aussi 21 hectares de blé tendre qui ont donné 456 quintaux. Pour l’orge, la superficie totale semée est de 127 hectares qui ont produit 2070 quintaux », ajoutera la subdivisionnaire. Notons que les céréaliculteurs n’ont trouvé aucun problème pour acheminer le blé à la CCLS.  » Les céréaliculteurs ont eux mêmes transporté leur récolte jusqu’à Draâ Ben Khedda au fur et à mesure que se tenait l’opération moisson-battage. Il est à souligner que la CCLS a joué un grand rôle dans cet acheminement. Des bennes ont été déposées dans les champs moissonnés. Dès qu’elles étaient remplies, elles ont été attelées aux tracteurs qui les ont acheminées aux dépôts de la CCLS », apprend-on encore. Du côté des cultures maraîchères, c’est à la pastèque qu’est revenue la dominance. Là aussi, il nous a été donné de voir des bennes de camions chargés de ce fruit. Avec trois barrages hydrauliques, d’une capacité de plusieurs milliers de m3 pour la région de Draâ El-Mizan, de Aïn Zaouia et de Tizi-Gheniff, les maraîchers ont eu l’embarras du choix de lancer leurs cultures préférées. Certains même ont eu cette idée de planter de la carde du côté de Tizi-Gheniff. En raison de l’abondante récolte de la pastèque, les prix sont toujours à la portée des consommateurs. Des pièces dépassant les cinq kilos ne sont vendus qu’à cent dinars. La vallée de Draâ El-Mizan est le grenier de toute la wilaya. Avec d’autres facilités déjà accordées aux agriculteurs, la superficie emblavée ne sera que plus importante.              

Amar Ouramdane                                  

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