Le chemin communal de D’Hous, qui relie le chef-lieu de la commune de Tizi Gheniff à la RN68, au niveau du lieu-dit «Thigantarth Anchachith » (pont de la chéchia), connaît, depuis le début de cet été un trafic routier encombré. Des bouchons montres se forment à longueur de la journée. En effet, cette voie d’accès secondaire, qui n’était fréquentée que par les habitués et les riverains, est devenue une issue de secours pour tous les automobilistes qui la connaissent pour fuir la RN68 où des travaux d’aménagement et d’élargissement sont toujours en cours. « Nous devons prendre cette déviation pour ne pas gêner nos nombreux clients qui ne supporteraient pas les tornades de poussière sur une grande distance », nous déclare ce taxieur qui assure la desserte Draa El-Mizan -Tizi Gheniff. « C’est pour éviter non seulement les poussières engendrées par le décapage de la couche d’asphalte pour la remplacer par une autre, mais aussi les secousses tout au long de ce trajet d’autant plus qu’une couche de gravier 0,40 a été mise en place », ajoute-t-on. Par ailleurs, alors que les travaux entrepris depuis le mois d’octobre sur la RN68 ont atteint maintenant la périphérie de la ville de Draa El-Mizan en causant les mêmes désagréments produits sur le territoire de la commune de Tizi Gheniff, les usagers, tout en prenant leur mal en patience en attendant la fin de ce calvaire qui a trop duré ont également la possibilité de prendre le chemin communal d’Azrou N’Tamarth pour atteindre la ville de Draâ El-Mizan. « Il y a quelques temps, c’était un vrai plaisir de passer par Azrou N’Tamarth d’autant plus que le chemin refait, il n’y a pas longtemps, permet de gagner plus de temps malgré ce petit détour. Maintenant, la circulation est devenue très dense sur cette chaussée étroite et les dangers sont devenus monnaie courante », nous déclare cet automobiliste originaire de la localité de M’Kira.
Essaid Mouas