Les produits du terroir se vendent bien dans la vallée de la Soummam. Sur les accotements de la RN26, des dizaines d’étals sont installés par des jeunes et moins jeunes, où des légumes et fruits sont exposés à la vente aux automobilistes, qui passent par milliers par cette route très dense en circulation.
Des étals, bien entendu, de fortune, le plus souvent, des brouettes garnies de poivrons, de tomates et de maïs pour ne citer que ces légumes, récoltés des vergers avoisinants. Sur un trajet d’environ 30 kms, allant d’Akbou à Tazmalt, ces points de vente foisonnent et laissent peu d’automobilistes insensibles, lesquels marquent des arrêts pour s’en approvisionner, eu égard aux prix raisonnables pratiqués et surtout à la qualité de ces produits irrigué à l’eau des puits. À souligner que la RN26 est considérée comme une aubaine pour les habitants des villages comme Amirouche, Allaghane, Tablazt, Tasergant, village Socialiste… par qui passe cette route. Les jeunes chômeurs et même les pères de familles trouvent leur compte, avec la réalisation de très bonnes recettes. Les élèves ne sont pas en reste, puisqu’ils mettent à profit les vacances d’été pour remplir leur poche d’argent qu’ils vont débourser la rentrée scolaire prochaine dans l’achat des vêtements et des articles scolaires. «Moi, mon père ne peut pas tout acheter pour la prochaine rentrée, car il travaille comme maçon. Puis, nous sommes une famille nombreuse. Alors, je suis contraint de me débrouiller pour gagner un peu d’argent pour acheter ce dont j’ai besoin », affirme ce jeune adolescent scolarisé dans un collège à Akbou. Par ailleurs, ce ne sont pas uniquement ces étals de fortune qui occupent les accotements de la RN26, car des propriétaires de camionnettes prennent place également pour vendre en grande quantité des légumes, comme l’oignon, les pommes de terre, les poivrons et des fruits, comme le melon et la pastèque. D’autres étals sont achalandés où se vendent des figues mises dans des corbeilles. La figue de barbarie est aussi proposée à la vente. On l’a trouve à foison à Tablazt où des dizaines de jeunes et d’enfants vendent dans des seaux et des cagettes ce fruit très prisé par les habitants. Les prix sont exorbitants allant de 200 à 500 DA le récipient.
Syphax Y.