«Il y a endormement de retard dans le lancement des projets, et ce malgré le déblocage de l’APC d’Agouni Gueghrane ». C’est ce que nous a confié M. Beddek Amar, maire de la municipalité. Cette municipalité avait, pour rappel, subi, durant plusieurs années, les affres d’un blocage qui a duré le temps de deux mandats. L’édile dira: « Depuis le 5 juin dernier, l’APC a retrouvé son souffle, après une paralysie qui a duré prés de deux années, ajoutés aux années du mandat précèdent. Le problème, maintenant, sont les lenteurs administratives, sinon, comment se fait-il que pas moins de 48 opérations programmées n’aient pas encore vu leurs démarrages », a-t-il regretté. Par ailleurs, notre interlocuteur souligne qu’ « une terrible pression est exercée sur nos services, notamment en ce qui concerne l’habitant rural, les routes et l’assainissement. Les tracasseries sont énormes et nos services sont quasiment tous confrontés à une ruée des villageois qui viennent s’enquérir du devenir de leurs dossiers, ce qui est légitime». M. Beddek nous rappellera les moments où le directeur de l’administration locale (DAL) était venu résoudre le conflit qui sévissait au sein de l’assemblée communale, il y a plusieurs mois. « Le DAL, à titre d’exemple, avait montré sa disponibilité et proposé son aide, pour peu que les dissensions soient résolus. Chose faite, aujourd’hui. Mais le blocage administratif persiste », dira-t-il. Trois mois après, enchainera le président de l’APC, « rien ne se dessine à l’horizon et la commune ne sortira pas de ses travers de sitôt. Le magasin, à titre illustratif, est dépourvu du moindre bidon de peinture. Comment voulez-vous faire face aux grandes préoccupations des villageois qui souffrent quotidiennement de divers manques !? ». Par ailleurs, le premier magistrat de la commune précise que les dossiers sont déposés au niveau du contrôleur financier. « Les procédures ont maintenant changé il faut que le CF vise les projets », ajoutera M. Beddek, qui souhaite que ces problèmes dus aux lenteurs administratives soient réglés dans les jours à venir afin de permettre à la population de respirer un tant soit peu, et atténuer leurs souffrances.
A. G.