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L’éclairage public fait des siennes

L’éclairage public, au niveau du quartier des 150 logements et la cité Ecotec, situé en plein cœur de la commune de Djebahia, à une trentaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, est défaillant, depuis plus d’une vingtaine de jours. En effet, et selon bon nombre de témoignages, les pannes enregistrées ne seraient pas les premières du genre.   » C’est au moins la huitième défaillance enregistrée depuis le début de l’année », nous a-t-on informés. Toujours selon ces mêmes résidents, les services de l’APC auraient été interpellés, à plusieurs reprises, à ce sujet, mais en vain. Mohamed, habitant du quartier des 150 logements, a certifié le fait que  » plusieurs demandes ont été adressées aux services de l’APC, dans le but de procéder à la réparation des lampadaires défectueux, mais les demandes, selon lui, ont été restées vaines ». À la cité Ecotec, aussi, l’éclairage public connaît des pannes récurrentes. Pour rappel, au mois de juin dernier, ce quartier est resté plongé dans le noir pendant plus d’une quinzaine de jours.  D’après les quelques habitants interrogés, ces pannes auraient pour origine  » l’amateurisme » des agents chargés de la voirie.  » La semaine passée, les agents d’entretien sont venus pour effectuer des travaux de réparations. Néanmoins, ce qu’ils ont appelé réparation, n’est que bricolage. Pour preuve, elle n’a même pas tenue trois jours! », s’est exclamé Mourad, réside au bloc C de ladite cité. Voulant en savoir plus sur le sujet, contact a été pris avec les services de la voirie de Djebahia. Ces derniers nous ont expliqués que  » ces pannes sont liées aux travaux d’aménagement des boulevards entrepris dans le cadre de l’embellissement de la ville ».  Et d’ajouter :  » Au cours de cette semaine, l’éclairage public sera rétabli ». Interrogés sur les accusations de certains citoyens quant au travail qualifié de  » bricolage », nos interlocuteurs ont préféré de remettre en cause le  » civisme » de certains citoyens.  » On fait de notre mieux! Si les lampadaires ne sont pas saccagés, c’est les câbles électriques qu’on vole. On est débordé! », dit-on.

R. B.

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