Circuler en voiture dans la ville de Larbaâ Nath Irathen est devenu très difficile et pratiquement impossible, surtout aux heures de pointe. Un challenge à relever pour les citoyens, notamment les conducteurs qui vivent cette souffrance au quotidien. Les disputes entre les piétons et les automobilistes sont devenues fréquentes. Un stress de plus à gérer. En effet, cette situation s’est accentuée depuis le début de la saison estivale, où des fêtes de mariage sont enregistrées presque chaque jour. Les klaxons et les embouteillages commencent très tôt dans cette ville. Impossible d’y échapper ou d’y trouver le repos. Tous les axes sont bloqués. Il n’y a aucune échappatoire ! Tout le monde veut passer le premier. Pour arriver à l’heure à son travail et éviter les bouchons, il faut se réveiller très tôt. Les citoyens et les transporteurs n’arrêtent pas de se plaindre et souhaitent que les autorités locales puissent trouver une solution à cet épineux problème. Pourtant, un projet de déviation, capable de régler ce problème et diminuer la pression sur la ville, existe au niveau du village d’Agguemoun, à l’Ouest du chef-lieu, mais sa concrétisation tarde à ce faire pour de multiples raisons : des oppositions, difficulté du terrain et autres problèmes auxquels font face les responsables. Un quadragénaire, chauffeur de poids lourd, nous dira : « On sait bien que dans certaines villes, les routes dates de l’ère coloniale, notamment à Larbaâ Nath Irathen. Depuis des décennies, la ville n’a pas bénéficié de changement ou d’élargissement de ses routes. Et le nombre de voiture ne cesse d’augmenter d’année en année. C’est pour cette raison qu’y a le manque de fluidité. Et d’ajouter : « Pour les chauffeurs de poids lourd, la situation est beaucoup plus compliquée. Pour ce rendre vers Aïn El Hammam, il faut faire un détour obligatoire par la route d’Aït Atelli. Il faut dire que le chemin est très arpenté et très étroit par endroit. Ce qui rend la circulation encore plus difficile ». Il faut dire, enchaînera-t-il, « que même le citoyen a sa part de responsabilité dans cette histoire, avec des stationnements interdits ou en deuxième position. Une anarchie qui rend encore la circulation très difficile. Enfin, les citoyens de Larbaâ Nath Irathen souhaitent que les responsables prennent les choses en main et trouver une issue à cette situation dans les plus brefs délais, pour que les habitants et notamment les malades puissent trouver le repos et le calme.
Youcef Ziad