Hier matin, les habitants de la région d’Avrares, dans la commune de Toudja, ont observé un sit-in devant le siège de la wilaya pour demander l’amélioration de leur cadre de vie. « Le marasme a atteint son paroxysme.
Les protestataires, issus des 19 villages de la fédération des association des quartiers d’Avrares, sont déterminés à se faire entendre et à insister sur la satisfaction totale de leurs doléances », dira Khodir, l’un des contestataires rencontrés sur les lieux du sit-in. Dans une déclaration énumérant leurs revendications, les protestataires soulignent que la région d’Avrares demeure, un demi-siècle encore après l’indépendance, sous le statut de zone interdite, proclamée par l’occupant français durant la guerre.
Ainsi donc, selon eux, aucun signe de bonne volonté n’est affiché par les autorités, pour prendre en charge leurs requêtes, laissant la situation se dégrader davantage. Des pistes non bitumées, des villages non alimentés en eau, l’insécurité l’inexistence de réseaux d’assainissement, l’absence d’infrastructures de sport et de loisirs, l’absence d’une salle de soins, le manque de transport, d’électrification, l’inexistence d’abris-bus, la prolifération de décharges sauvages le long de la RN24 et du CW43 sont, entre autres, les insuffisances relevées.
Outre ces points noirs, les contestataires dénoncent l’attribution, dans le cadre du Calpiref, de terrains en litige, le squat de terrains privés et domaniaux par une mafia du foncier et la polémique autour des attributions des amodiations agricoles sur les terrains relevant du domaine forestier.
A. Gana
