Les oliveraies du domaine agricole squattées

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Les bidonvilles et autres habitations précaires n’ont cessé de proliférer, au fil des ans dans la commune de Tazmalt.

Rien ne semble freiner cette progression, tant que le problème n’est pas réglé à la racine ! A l’entrée sud de Tazmalt, dans la localité d’Allaghan, il existe un petit bidonville, situé de part et d’autre de la RN26, créé par des familles venues, pour la plupart, des wilayas de Bordj Bou Arréridj et de M’sila. Ces familles ont squatté des terres appartenant au domaine agricole communal, en y érigeant des baraques au milieu des oliviers. Avec des objets hétéroclites, ces indus-occupants ont bâti des habitations de fortune, pour faire face aux conditions climatiques les plus dures. Ces familles vivent pour la plupart de l’élevage d’ovins et de quelques métiers. De petites bergeries sont créées autour de chaque masure où des dizaines d’ovins et de caprins y sont parqués. Les éleveurs, habitant ce petit bidonville, ont transformé ces terres domaniales, plantées d’oliviers, en véritables pâturages pour leurs bêtes. Celles-ci mangent les feuillages des oliviers. Ce n’est, malheureusement, pas l’unique problème, les indus-occupants éparpillent leurs ordures ménagères et autres gravats sur le sol de cette immense oliveraie, en polluant ce fleuron de la commune de Tazmalt. Néanmoins, d’aucuns ne comprennent pourquoi l’on laisse squatter et dégrader ces terres domaniales sans crier gare! Pourtant, plusieurs familles, qui ont habité sur ce terrain ont été recasées par le passé. « Pas étonnant, à chaque fois qu’une famille de ce ghetto est recasée, une autre vient occuper, à son tour, sa bicoque pour bénéficier d’un logement. Au lieu de recaser et détruire ce bidonville, une bonne fois pour toute, on laisse d’autres arrivants squatter ces terres ! », fulmine un habitant d’Allaghan.

Syphax. Y

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