4000 nouvelles doses de vaccin livrées à Bouira

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Les vives protestations des éleveurs bovins contre l’insuffisance des doses de vaccin de la fièvre aphteuse ont poussé les services de la Direction de l’agriculture à se réapprovisionner. Ainsi et d’après le DSA de Bouira, M. Rachid Morseli, une quantité supplémentaire de 4000 nouvelles doses de vaccin pour lutter contre cette épidémie a été livrée. « Nous avons reçu hier (mercredi, NDLR)  pas moins de 4000 nouvelles doses de vaccin pour lutter contre la propagation du virus de la fièvre aphteuse », a déclaré  M. Morsli. Ce nouvel arrivage, faut-il le rappeler, s’ajoute aux 11 000 doses déjà reçues et inoculées. Toutefois, et contrairement à ce qui a été annoncé mardi dernier, par le même responsable, les quantités reçues sont en deçà de celles espérées. Dans le même sillage, on apprendra que l’opération de vaccination se poursuit toujours.  M. Morsli a noté que la vaccination et la désinfection ont touché dans une première phase, les périmètres autour des foyers de cette maladie pour empêcher la propagation du virus, avant de concerner, dans une deuxième étape, tout le cheptel afin d’éradiquer l’épidémie. Le DSA de Bouira fera savoir également que depuis trois jours les services vétérinaires n’ont recensé aucun nouveau cas de fièvre aphteuse au niveau des foyers d’Ain turk et à Taghzout. « Ce qui prouve que la propagation de l’épidémie a été efficacement freinée », a-t-il tenu à rassurer. « Pour l’heure,  nous avons vacciné un total de 41 000 têtes bovines et ce, depuis le mois de mars dernier », fera-t-il savoir, tout en rappelant encore une fois que l’épizootie de la fièvre aphteuse était « maîtrisée » à Bouira. « Nous pouvons dire que la situation est maîtrisée grâce aux efforts des différents services impliqués dans la lutte contre la propagation de la fièvre aphteuse, notamment les services vétérinaires, la Gendarmerie nationale et les services de la Police, qui continuent de veiller à enrayer tout mouvement non autorisé du cheptel à Bouira, où tous les marchés à bestiaux demeurent toujours fermés », a-t-il expliqué. A titre indicatif, l’on rappellera que plus 170 vétérinaires prennent en charge l’opération de vaccination.

R. B.

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