Depuis la promotion de l’ex-chef de la daïra, M. Tahar Hachani, au poste de secrétaire général de la wilaya de Saïda, en avril dernier, le siège de la daïra n’a été assuré que par celui de Tizi Gheniff jusqu’au mois de mai, quand M. Saïd Skendraoui, en sa qualité de secrétaire général de ladite daïra, a été nommé par le wali de Tizi-Ouzou, M. Abdelkader Bouazgui, pour assurer les fonctions de premier responsable. » J’étais surpris de lire un article de presse qui a annoncé que j’étais démis de mes fonctions de chef de daïra parce que je n’ai pas activé la distribution des logements sociaux à Draâ El-Mizan. C’est faux parce que je n’étais qu’un intérimaire. Les deux seuls projets auxquels j’ai accordé la décision d’attribution sont ceux de Frikat (48 logements) et ceux de Aïn Zaouia (95 logements) parce qu’ils étaient notifiés par la wilaya. En tout cas, je vous dirai qu’en ma qualité de chef de daïra par intérim, je n’ai ménagé aucun effort pour répondre aux besoins de la population en dépit des manques « , nous confiera M. Saïd Skendraoui qui rassure les citoyens des quatre communes qui composent la daïra qu’il travaillera en collaboration avec le nouveau chef de la daïra dans leur intérêt d’autant plus qu’il maîtrise tous les dossiers. Depuis sa nomination à ce poste, nombreux sont ceux qui lui reconnaissent d’avoir créé une certaine dynamique. Depuis le début de la semaine écoulée, c’est M. Guenfaf Hamna, l’ex chef de cabinet du wali de Constantine, M. Hocine Ouaddah, l’ex wali de Tizi-Ouzou, puis de Blida, qui occupe ce poste. » J’ai déjà commencé à analyser la situation. Ce que m’intéresse le plus au début est de créer une certaine dynamique collégiale. Mon approche est le triptyque (associations, élus et daïra). Nous commencerons par les urgences, puis nous tracerons le court, puis le moyen terme. Pour moi, une décision prise doit aboutir à des objectifs et par ricochet à prendre les mesures nécessaires », nous répondra le nouveau chef de la daïra. Il est à signaler que les communes Aït Yahia Moussa, Draâ El-Mizan, Frikat et Aïn Zaouia attendent toujours leur part de développement.
Amar Ouramdane
