Site icon La Dépêche de Kabylie

Bouira sous le choc

Consternation générale et incompréhension dans les rues de Bouira, après le drame qui a touché la famille de la JSK, suite à la mort tragique de son attaquant Albert Ebossé. De Raffour à Ahnif, à Ath Laaziz ou à Bouira ville, fief des inconditionnels de la JSK, c’est la même question qui taraude les citoyens, pas forcément les amateurs de la balle ronde. Comment une telle chose a pu se produire? C’est le deuxième joueurà avoir rendu l’âme au stade 1er Novembre de Tizi-Ouzou, après feu Gasmi lors de la rencontre JS Kabylie – USM Annaba, mais dans d’autres conditions. « J’ai assisté à la rencontre, j’ai quitté le stade avec un groupe de supporters de la région avec un pincement au cœur après la défaite de la JSK. J’ai appris la triste nouvelle sur la route, à la radio, alors qu’on rentrait à Bouira. Je n’en revenais pas. Une heure auparavant je le voyais en pleine forme, inscrivant même le but égalisateur. C’est scandaleux », nous racontera, affligé un supporter d’Ath Laaziz. Ce n’est hélas pas la première fois qu’un drame se produit dans nos stades. Souvenez-vous des rencontres MC Saida – USM Alger et JSM Béjaïa –JS Kabylie, la saison dernière, et bien d’autres rencontres. Inutile de chercher un bouc émissaire ou faire de la morale après un tel drame. La responsabilité incombe autant aux instances du football, aux clubs qu’aux services de sécurités pour leur passivité à mettre un terme à ce genre de hooliganisme. La situation est grave, ce qui s’est passé avant-hier au stade 1er Novembre de Tizi-Ouzou est une tragédie qui entachera à jamais le football national. La violence dans nos stade est malheureusement devenue monnaie courante. Aujourd’hui, il faut prendre les décisions qui s’imposent pour sauver le sport roi.

A M’hena

Quitter la version mobile