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En souffrance depuis 5 ans

Le projet de réalisation d’un nouveau siège de l’APC, au profit de la commune d’Ighram, ressemble au monstre du Loch Less, dont tout le monde parle sans que personne n’en voit de contours concrets. En effet, de l’aveu même de M. Ibaliden, le maire, le dossier relatif au volet étude de cet équipement public sommeille depuis plus de cinq ans dans les catacombes de l’administration. « Nous avons pris en charge sur le budget communal les frais de l’étude de cette bâtisse. Le dossier est ficelé et transmis depuis l’année 2009 aux services de la wilaya. Malheureusement, aucune suite favorable n’a été réservée à ce jour à ce projet », déplore l’édile communal. D’après le premier magistrat de la commune, la réalisation  de ce nouveau siège en souffrance revêt un caractère éminemment important. En effet, selon le maire, les locaux actuels abritant le siège de la mairie n’obéissent à aucune norme. « Les locaux datent de 1984, année de création de la commune d’Ighram », se remémore-t-il. En dépit de nombreuses opérations d’extension et d’aménagement dont la bâtisse a fait l’objet, cette dernière demeure encore trop exiguë. Le fonctionnement de la collectivité locale en pâtit passablement, puisque des services logent dans des baraquements en tôle ondulée. C’est le cas, précise le P/APC, de la régie des eaux, ainsi que le bureau du régisseur. Même le staff aux commandes de la municipalité assure-t-il, n’est pas installé dans toute sa composante. Plusieurs élus se retrouvent à partager le même bureau. « Notre mairie ne paie pas de mine. Vue de l’extérieur, elle ressemble à tout sauf à une mairie. La première institution de la République mérite un sort plus enviable », affirme un quadragénaire rencontré à proximité du service de l’état civil.

N.M.

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