Cette rivière est soumise à une pollution qui ne dit pas son nom. Comme nous l’avons constaté sur les lieux, des débris et des amas d’ordures ménagères jonchent les berges et le lit de l’oued, créant ainsi un décor chaotique.
Les différents cours d’eau traversant la commune d’Akbou, pour ne citer que cette localité sont dans un état de pollution avancée. Ils sont transformés en dépotoirs et en égouts à ciel ouvert sans aucun ménagement, ni le moindre respect à l’environnement. C’est le cas, parmi tant d’autres, de l’oued Illoula, qui prend source des contreforts méridionaux de la chaîne montagneuse du Djurdjura et qui traverse le plateau d’Arafou dans la municipalité susnommée. Cette rivière est soumise à une pollution qui ne dit pas son nom. Comme nous l’avons constaté sur les lieux, des dépotoirs et des amas d’ordures ménagères jonchent les berges et le lit de l’oued, créant, ainsi, un décor chaotique. Des unités de production et autres fabriques, qui sont situées à proximité des lieux, déversent des rejets liquides et jettent des ordures dans ledit cours d’eau, en le polluant davantage. Actuellement, l’oued Illoula est à sec. Seules les eaux usées stagnent, ici et là favorisant la prolifération de foyers d’insectes, cela sans évoquer les chiens et chats errants qui y pullulent à la faveur de l’insalubrité qui règne en maître. Il est à signaler qu’en période hivernale, cette rivière se remplit rapidement. Les eaux débordent de son lit. Ses défluviations vont jusqu’à menacer les riverains d’inondations. Notons, par ailleurs, qu’un vieux projet de canalisation de ce cours d’eau traîne depuis des lustres. Plusieurs études techniques ont été réalisées, par le passé sans, que cela ne soit suivi d’action concrète.
Syphax Y.