À Larbâa Nath Irathen, les citoyens n’arrêtent pas de se plaindre de la présence d’odeurs et d’ordures ménagères éparpillées dans tous les coins et recoins des cités et quartiers du chef lieu communal. En effet, depuis quelques jours, dans les rues du chef-lieu, la cité des 32 logements et celle des 24 logement, sises devant le centre culturel Ahcen Mezzani, ou encore sur les accotement des routes d’Aït Atelli et de la CASORAL, des montagnes d’ordures ménagères se sont formées. Les immondices sont jetées dans les trottoirs, devant les magasins et parfois devant les cages des escaliers des immeubles, formant ainsi des décharges sauvages à ciel ouvert. L’image de la ville commence sérieusement à se détériorer. Des odeurs nauséabondes émanent de ces ordures, agressant les narines des passants et empêchant les riverains d’ouvrir leurs fenêtres pour aérer leurs maisons. Le cadre de vie des citoyens est sérieusement menacé. Les services concernés doivent intervenir pour remédier à cette situation qui met à mal l’environnement et nuit à la santé des habitants. Les premiers à pointer du doigt, d’après les habitants, sont les autorités locales qui ne font pas la collecte des ordures dans certains quartiers et les citoyens auxquels le mot civisme ne signifie pas grand-chose. Par ailleurs, d’autres incriminent les citoyens qui ne sortent pas leurs ordures à temps, les laissant jusqu’après le passage des éboueurs. À ce sujet, Da Amar, un retraité de Sonelgaz, nous dira : « Il faut dire que les services de la voirie ont leur part de responsabilité dans cette insalubrité qui se généralise de plus en plus dans notre chef-lieu communal. Mais les citoyens aussi ne leurs facilitent pas la tâche. Ils jettent n’importe où et n’importe quand leurs ordures. De plus, ils ne prennent pas en considération les horaires pour faire sortir leurs déchets. Et dès que les camions passent, ils les font sortir les laissant ainsi, à longueur de la semaine, exposés aux chiens et chats errants qui les prennent d’assaut à la recherche de restants de nourriture. L’endroit le plus touché jusqu’à présent, est la place du centre culturel Ahcen Mezzani qui se transforme en un dépotoir chaque mercredi, jour du marché hebdomadaire. Les commerçants laissent les déchets, les emballages de la marchandise, les cartons et les fruits et légumes pourris, sur les lieux, ce qui défigure l’endroit. En somme, chacun a sa part de responsabilité». Il est à signaler, enfin, que les citoyens demandent aux autorités locales de trouver une solution pour une meilleure gestion de la collecte des ordures.
Youcef Ziad
