Dans la daïra d’Ighil Ali, l’insécurité règne en maître et inquiète, au plus haut point, les collectivités locales et les habitants.
C’est un véritable cri de détresse qui est lancé à chaque fois la population de cette circonscription « délaissée par les pouvoirs publics », pour paraphraser le P/APC d’Ighil Ali, Djoulaït Djamel, lequel dresse un tableau noir de la situation sécuritaire dans sa commune, en proie à tous les fléaux sociaux, comme la vente et la consommation de la drogue, les vols, les agressions, le harcèlement dans les rues,…Mais ce qui fait plus peur aux citoyens sont les faux barrages dressés, de temps à autre, sur la RN106 qui traverse cette daïra par des malfaiteurs venus des autres régions. «Le dernier faux barrage a été dressé de nuit, il y a quelques jours, sur la RN106, au lieudit Bouni, à 25 kms d’Ighil Ali, où un automobiliste, accompagné de sa famille, était tombé nez-à-nez avec des malfrats qui ont obstrué le passage avec un véhicule. Le citoyen n’a dû son salut qu’à sa dextérité au volant en échappant miraculeusement à ses bourreaux », relate une source locale. Cette localité est devenue, ces dernières années, le lieu de prédilection des trafiquants et autres consommateurs de drogue, qui ont y trouvé un terrain propice à leur activité illicite. La consommation de stupéfiants dans la daïra d’Ighil Ali est devenue si banale que des consommateurs dépravés roulent des cigarettes de kif en plein public. « On ne le répétera jamais assez. Nous avons besoin d’une sûreté urbaine. Que les autorités se penchent sur la situation qui prévaut dans notre daïra en réhabilitant le siège de la sûreté saccagé pour asseoir la sécurité dans notre région », insiste M. Djoulaït.
S.Y.