Le projet de la bibliothèque communale, en construction à proximité du lycée Ali Mellah, tarde à se concrétiser, au grand dam des citoyens. Lancée depuis plus de cinq ans, cette structure est toujours en chantier, malgré les deux réévaluations de son enveloppe financière.
Son enveloppe initiale, qui était de l’ordre de douze millions de dinars, a été consommée juste après la réalisation du sous-sol. Située dans un terrain un peu accidenté les travaux n’avançaient qu’à pas de tortue. Cette fois-ci, d’après une source proche de l’APC, une enveloppe de sept cents cinquante millions lui a été votée dernièrement pour achever les travaux restants. « Avec cette rallonge, on espère que les travaux seront achevés dans quelques mois, car il ne reste pas vraiment grand-chose. Le projet a dépassé les 80% de réalisation. Il faudra attendre les démarches prévues dans ce genre de cas », nous confiera la même source. Il est à souligner l’importance d’une telle structure dans ce chef-lieu non seulement pour les bibliophiles, mais également pour les collégiens, les lycéens et les étudiants d’autant plus qu’elle se trouve au centre-ville. « Cette bibliothèque une fois opérationnelle rendra d’énormes services à ses utilisateurs. Elle va nous servir même pour préparer en groupe nos examens », estimera cet étudiant qui avoue que le rôle de cette structure est très important. Dans ce chef-lieu communal qui est aussi chef-lieu de daïra, il est attendu aussi le lancement du projet de construction d’un centre culturel pour lequel le choix de terrain a été déjà désigné. « Cette autre structure culturelle sera implantée à la place de l’ex tribunal déjà réformé. Les démarches sont à un stade avancé. Nous souhaitons que le projet démarre dans les plus brefs délais », ajoutera une autre source qui suit avec attention cette situation. Ces deux structures culturelles seront un atout pour la masse juvénile de Draâ El-Mizan qui souffre grandement du manque de ce genre d’infrastructures. Pour le moment, seule la maison de jeunes Arezki Mansouri, située dans un endroit éloigné du centre-ville, qui offre certaines activités aux jeunes.
Amar Ouramdane