Le collectif des associations interpelle le wali

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Dans une correspondance signée et adressée au wali, le collectif des associations sociales de la commune d’Ath Mansour, au nombre de quatre (04), a dénoncé énergiquement « le calvaire » qu’endure la population à cause de la vétusté du réseau électrique. Selon les requérants, ce réseau est « ancien et vétuste depuis plusieurs années ». Toujours d’après ce comité d’associations, « une ancienne ligne réalisée en 1968, usée, a cédé sous la charge des extensions et sur laquelle surviennent des chutes de tension récurrentes en plus des multiples court-circuit, soumettant ainsi la population à un danger d’électrocution en plus de longues et pénalisantes ruptures du courant ». Les rédacteurs du document pointent du doigt les services de la SDC de Bouira, lesquelles tarderaient à « faire le nécessaire », pour améliorer les prestations de service et mettre fin à ces chutes de tension qui se sont généralisées à travers le territoire de la commune. La situation est telle d’après les auteurs du document, que « la totalité des appareils électroménagers ont cessé de fonctionner en cette saison des grandes chaleurs en plus de subir des dégâts dus à l’instabilité et la faiblesse du courant électrique». Il est mentionné également, dans cette longue déclaration, que les nombreuses requêtes adressées à cette société et aux autorités locales, depuis des années, sont restées lettres mortes. « La SDC de Bouira prend l’entière responsabilité au cas où la population, qui commence à perdre patience, exprime son courroux quant à la non prise en charge de notre légitime doléance », avance-t-il. Et d’ajouter que bon nombre de citoyens s’acquittent régulièrement des redevances et qu’ils sont en droit d’exiger une amélioration de la distribution de l’électricité. Ce qui nécessite l’aménagement de nouveaux postes transformateurs en parallèle à la réhabilitation de la ligne dont les câbles usés doivent être remplacés par le système du torsadé pour mettre fin au danger de cette ligne fragilisée à l’extrême par la vétusté ». Dans la même correspondance, les représentants de la société civile de la municipalité font part de la réalisation, depuis une année, de quelques postes maçonnés qui devaient abriter des transformateurs qui ne sont pas encore équipés ni mis en service à ce jour. Toujours dans ce volet de la distribution de l’énergie électrique, le collectif des associations s’interroge sur le « devenir » du projet de l’électrification rurale et signale que les citoyens ayant bénéficiés du programme de l’auto-construction et de l’habitat rural, depuis ces cinq dernières années et qui se comptent par dizaines, attendent toujours d’être raccordés à cette commodité pour pouvoir enfin occuper leurs nouvelles demeures. Ils déplorent le retard qu’a pris ce programme d’extension du réseau de l’électricité. 

Oulaid Soualah      

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