Ses titres ne se comptent plus, de sa coupe d’Afrique, en 1997 avec le club de ses amours, l’ASWB, en passant par le Doyen où elle a signé son livre d’or avec d’importantes réalisations, arabes et africaines. Son tout dernier est celui de championne arabe de beach-volley. Son grand bond du MCA au Machaël de Bgayet n’est pas un simple retour aux sources, mais c’est surtout la volonté de cette joueuse de marquer de son empreinte, de sa gracieuse peluche, un club qui cherche à redorer son blason. Nabila, joueuse très caractéristique a atteint le summum de sa maturité, son jeu à la fois simple et complexe, à la touche pleine de magie, fait d’elle l’un des éléments les plus indispensables de l’échiquier à six. Très sollicitée dans les compartiments, aussi bien à la réception, attaque, block, au service et même à la passe fait d’elle une joueuse complète et à la polyvalence avérée. Son âge est à son avantage puisqu’elle garde intacte son agilité, ses sauts, ses attaques. Elle a du cœur, de la force, et toute l’intelligence nécessaire pour s’imposer dans n’importe quel six, où elle se distingue par une force d’intégration extraordinaire et une omniprésence remarquable. Avec le Machaël qui renferme d’autres grands talents du volley national, elle pourrait prétendre à une autre titre national, pour peu qu’elle maintienne vivaces cette fraîcheur et cet enthousiasme qui l’animent. Bonne chance, Nabila.
M. O.