Situation maîtrisée à Seddouk

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Après un mois de lutte contre la propagation de la fièvre aphteuse dans la région d’Aït Aïdel, la situation semble maîtrisée, grâce aux efforts déployés par l’ensemble des partenaires, à savoir les services vétérinaires, les éleveurs, les APC et les services de sécurité (police et gendarmerie). Informations données par Loucheni Lahcéne, vétérinaire public coiffant les daïras de Seddouk et Béni Maouche, que nous avons consulté et qui nous a donné quelques précisions. « Dès le premier foyer, le service vétérinaire des daïras de Seddouk et Béni Maouche, que je dirige, s’est mobilisé pour stopper la propagation de cette terrible maladie. Avec l’ensemble des partenaires, qui nous aidés dans notre tâche, nous sommes arrivés à éradiquer la maladie dans notre région. Nous avons eu, au total, 5 foyers atteints et 45 bêtes touchées sur les 1 900 recensées, soit un taux extrêmement faible de 2,3% », a souligné notre interlocuteur. À une question posée sur les indemnisations, le vétérinaire a répondu que l’opération est sur la bonne voie. « Après avoir vacciné 85% du cheptel bovin, les 15% sont des rappels que nous ferons ces jours-ci, nous sommes passés aux dossiers des indemnisations que nous avons ficelés et déposés au niveau de la direction des services agricoles de Béjaia, laquelle a déjà établi et signé les décisions qu’elle a déposé auprès de la BADR. Les éleveurs concernés toucheront incessamment leurs indemnisations », a ajouté le vétérinaire. Il a affirmé par ailleurs, que les ovins et les caprins ne sont pas touchés par la maladie. « La fièvre aphteuse tend vers son éradication dans la wilaya de Béjaïa où les pertes sont insignifiantes, du fait que la viande a été récupérée. L’autre exploit, c’est la non contamination des cheptels ovins et caprins », a-t-il souligné. S’agissant de l’ouverture des marchés à bestiaux de la wilaya, il dira que la décision revient exclusivement au ministère de l’Agriculture qui les a fermés jusqu’à nouvel ordre.

 L. Beddar

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