Si au lendemain du dépistage de nombreux cas de la fièvre aphteuse, dans les communes de Draâ El-Mizan, Aïn Zaouia, Frikat, au début du mois d’août dernier, au cours duquel pas moins de trente bovins ont été abattus, la crainte a gagné aussi bien les éleveurs que les responsables des services agricoles, ce n’est plus le cas aujourd’hui.
La subdivision agricole a reçu deux milles doses de vaccin avant-hier. « Nous avons remis toutes les doses pour les communes de Frikat et de Aïn Zaouia. Celle de Draâ El-Mizan n’a pas eu une part, car une campagne de vaccination des bovins a été effectuée au moi de mai passé. De ce côté nous n’avons rien à craindre. Mais je promets aux éleveurs de Draâ El-Mizan que le prochain quota leur sera réservé », nous a déclaré dernièrement le subdivisionnaire de Draâ El-Mizan. « Pour Frikat, la situation est maîtrisée. Depuis les quatre cas dépistés le 21 août dernier, aucun autre ne nous a été signalé. En tout cas, il ne reste qu’environ deux cents animaux à vacciner et puis ce sera l’éradication totale de cette épizootie », nous confiera l’agent de vulgarisation agricole communal. Et de poursuivre : « Nos éleveurs sont conscients et suivent à la lettre toutes les recommandations à ce sujet ». La deuxième phase de vaccination a débuté avant-hier, et se poursuivra jusqu’à la fin de la semaine. « Le mauvais épisode vécu par les éleveurs est à mettre aux oubliettes. La quantité de vaccins est suffisante pour toucher tous les bovins », ajoutera le même interlocuteur. « C’est la quiétude totale. Ce second quota de vaccins est arrivé au bon moment. Nous espérons que cette épizootie ne soit pour nous qu’un mauvais souvenir », nous dira ce propriétaire d’une ferme à Aïn Zaouia. Notons que cette commune possède plus de deux mille bêtes. Au total, le nombre de bovins atteint presque cinq mille sur le territoire des trois communes. Les vétérinaires ont été mobilisés depuis avant-hier. « Encore une fois, nous remercions les maires qui nous ont prêté main forte pour mener à terme ces opérations de vaccination », conclura notre première source. Concernant, les dossiers d’indemnisation, ils sont finalisés et répondent précisément aux directives contenues dans l’arrêté ministériel. C’est une satisfaction totale pour les éleveurs.
Amar Ouramdane