Un audit de la compagnie nationale Air Algérie vient d’être engagé par les pouvoirs publics afin d’établir un diagnostic sur la situation de l’entreprise et concevoir, ensuite, un programme pour la mettre à niveau, a déclaré mardi à Alger, le ministre des Transports, Amar Ghoul. « Nous avons engagé un audit, via l’inspection générale du ministère, concernant la gestion, l’organisation et les services d’Air Algérie », a-t-il indiqué à la presse, en marge de l’ouverture de la session d’automne du Parlement. Cet audit « approfondi et détaillé », décidé à la suite des incidents enregistrés récemment par la compagnie, devra aboutir à l’établissement d' »un programme de mise à niveau de l’entreprise pour améliorer la qualité de ses services ». Ce programme, devant être conçu à moyen terme, touchera les niveaux organisationnel, managérial, de formation et celui relatif à la qualification et à la qualité des prestations, a ajouté M. Ghoul. Dans ce cadre, des mesures « très importantes devront être prises par l’Etat, pour que la compagnie retrouve le niveau de prestation qu’elle est censée assurer à ses clients », a insisté le ministre. Revenant à l’incident, sans gravité qui s’est produit, lundi, suite à un « frottement léger » entre deux aéronefs d’Air Algérie à l’aéroport Houari-Boumediène d’Alger, M. Ghoul a indiqué qu’une enquête a été ouverte pour définir ses circonstances. « Bien que cet incident soit léger et sans gravité une enquête a été ouverte immédiatement pour définir ses causes », a précisé M. Ghoul. « L’Etat ne va pas tolérer ce type d’accidents et d’incidents, et chacun doit assumer ses responsabilités », a-t-il affirmé en appelant la compagnie à consentir plus d’efforts pour s’améliorer dans l’avenir. « Nous refusons tout dénigrement, pression et dénaturalisation de l’image d’Air Algérie. Mais en même temps, nous refusons aussi qu’elle reste dans son état actuel », a-t-il martelé.