Le segment de la route nationale n° 26 traversant la ville d’Ighzer Amokrane sur près de 2 km est dans un état de dégradation avancée. Le parcours est, en effet, jalonné d’aspérités, de nids-de-poule et d’ornières. Le corps de la chaussée est, par endroits, parti en lambeaux. De quoi en avoir sa claque, à fortiori quand on est astreint à l’emprunter quotidiennement, comme c’est le cas de ce routier de Sidi Aïch qui nous dit : « Quand vous roulez sur une surface qui ressemble plus à une piste qu’à autre chose, ça vous met fatalement les nerfs en boule. Comme pour ne rien arranger, le flux important de véhicules en circulation ralentit considérablement le trafic », déclare-t-il sur un air de dépit et de colère. « Il est à se demander où vont toutes les taxes qu’on se précipite de nous prélever », s’interroge un autre citoyen d’Ouzellaguen, chauffeur de son état. D’aucuns, parmi les usagers de cet important axe routier, pointent un doigt accusateur sur la mauvaise qualité des travaux de revêtement, comme étant la source principale de ces désagréments. « Comment expliquer toutes ces malfaçons qui se font jour sitôt le chantier bouclé ? », tempête un jeune commerçant d’Ighzer Amokrane. Par ailleurs, le commun des citoyens aura remarqué que les commissionnaires qui ont eu à intervenir sur cet espace public, ont fait l’impasse sur les ouvrages d’évacuation des eaux pluviales. Résultat des courses : la moindre ondée, le moindre crachin, transforme cette route en marre fangeuse. Et vogue la galère !
N. M.