Le chemin communal reliant la localité d’Imsouhal à celle d’Azazga est dans un état de délabrement avancé notamment à partir du lieu-dit Imarighène, où la chaussée a subi d’importantes détériorations causées par les aléas du temps et le nombre important des poids-lourds et autres véhicules qui y circulent quotidiennement. Les crevasses, les fissures, les nids de poule sont légion. Les automobilistes doivent toujours rouler au ralenti pour ne pas endommager leurs véhicules. À cela s’ajoute l’entassement de fumier et d’ordures sur les accotements de cette voie. En plus de réduire la chaussée de moitié des odeurs nauséabondes, qui s’y dégagent, agressent les narines des passants. Il est à noter que l’endroit le plus dégradé se situe à l’entrée du village Takana, relevant de la commune d’Aït Yahia, où le chemin, escarpé rend l’accès difficile dans au moins trois endroits, surtout après l’affaissement de la chaussée. « Le calvaire est enduré notamment par les transporteurs de voyageurs qui, une fois arrivés à cet endroit, doivent faire descendre leurs passagers pour passer et ne pas endommager le carter et l’arrière de leurs véhicules », dira Zaou Boualem, le vice-président de l’APC d’Imsouhal, auquel se sont plaints, à maintes reprises, les transporteurs de voyageurs assurant la desserte Imsouhal – Azazga, via Takana. « Les transporteurs ont organisé à maintes fois, des actions de volontariat pour boucher ces trous avec de la terre. De notre côté nous avons fait de notre mieux pour y remédier par les moyens dont nous disposons, même si cet endroit ne relève pas de notre territoire. On fait ça uniquement dans le but de rendre service à nos concitoyens, car c’est eux qui en paient les frais, (….) Mais, malheureusement ça n’a pas tenu longtemps. Pour y remédier efficacement, il faut effectuer une étude du terrain et l’installation de gabions», a-t-il ajouté. Et de signaler : « Il faut situer les responsabilités. C’est l’APC d’Aït Yahia qui doit prendre en charge ce tronçon ».
Madjid Aberdache