À Larbâa Nath Irathen, circuler en voiture est devenu quasi impossible. Des bouchons monstres se forment sur des centaines de mètres à longueur de journée. Chaque jour, les automobilistes, notamment les transporteurs, endurentun calvaire.
Les travaux, entamés, ces derniers jours, sur la route de l’hôpital ont aggravé la situation davantage. Les usagers perdent leur patience et leur sans froid. En effet, se rendre au chef-lieu communal relève du parcours du combattant vu les embouteillages qui s’y forment. Les travaux d’assainissement qui s’effectuent au niveau de la route de l’hôpital compliquent la situation. L’accès au coté nord du chef-lieu communal est quasi impossible. Les automobilistes coincés au milieu de bouchons monstres font toutes les manœuvre pour se frayer un chemin. Les disputent entres les automobilistes sont monnaie courante. Un commerçant dont le magasin est sis à quelques mètres du lieu où s’effectuent les travaux, nous raconte : « Depuis le début des travaux sur cette axe, chaque jour on assistent à des querelles à causes notamment de certains chauffeurs qui ne respecte pas le code de la route. Presque tous les jours, nous intervenons pour calmer les automobilistes qui se disputent pour un oui ou non. Et d’ajouter : « Les autorités locales sont au courant de cette situation. Elles doivent intervenir pour trouver une solution à ce problème qui a trop duré ». Vu les embouteillages qui provoquent le courroux des automobilistes dès le matin, certains préfèrent garer leurs véhicules loin de la ville et s’y rendrent à pied, afin d’éviter les cassements de têtes et vaquer à leur occupation. D’autres, par ailleurs, font des va-et-viens à longueurs de la journée contribuant ainsi aux embouteillages. Un transporteur de voyageurs, qui travaille au niveau du chef-lieu, nous dira à ce sujet : « Notre patience est toujours mise à l’épreuve. En plus des embouteillages qui bloquent la circulation durant des heures, nous sommes confrontés au problème du manque de lieu de stationnement. Même les endroits réservés pour les taxieurs ne sont pas épargnés. Les automobilistes stationnent un peu partout ». Et d’ajouter pour exprimer son courroux quant à cette situation: « Nous avons interpellé à maintes reprises, les autorités locales auxquelles nous avons demandé d’intervenir pour y remédier, mais en vain. Une course de 100 Da, qui devrait prendre en temps normale, 20minute, se transforme en 1h, ce qui fait que nous consommons plus de carburant que ce que nous gagnons ». Des solutions s’imposent pour fluidifier la circulation au chef-lieu communal. Plus d’un pensent qu’un nouveau plan de circulation mettra un terme à ce problème.
Y. Z.