À peine les moissonneuses-batteuses rentrées dans les hangars, une autre saison commence pour les céréaliculteurs.
En effet, depuis la fin de la semaine dernière, les bruits des tracteurs et des herses se font entendre dans les champs. C’est la préparation de la nouvelle campagne labours-semailles. « Il ne faut pas attendre le début du mois d’octobre pour préparer les superficies à emblaver. Car, une fois les pluies automnales tombées, la terre devient difficile à labourer. C’est pour ça justement qu’on a procédé à l’entame des travaux en ce début septembre. Et dès la première semaine du mois d’octobre, on sèmera les grains », nous dira cet agriculteur de Draâ Sachem. Certains agriculteurs travaillent même durant la nuit. « Il fait encore chaud. On commence le travail à partir de deux heures du matin jusqu’à midi. On fait une pose, puis on reprend », dira un autre céréaliculteur. Des dizaines d’hectares sont déjà préparés. Dans cette vallée, entre Aïn Zaouia et Draâ El-Mizan, plus de deux mille hectares sont consacrés pour les diverses cultures céréalières (le blé tendre, l’orge, le blé de multiplication). Rappelons que pour la saison écoulée, plus de vingt-deux mille quintaux y ont été produits avec une dominance du blé tendre. Si cette filière est prisée par les agriculteurs de la région, c’est grâce aux facilités que l’Etat leur fait. En plus des crédits sans intérêt, ils ont aussi d’autres avantages au niveau de la CCLS concernant la semence et autres produits phytosanitaires. « Les terres de cette vallée sont fertiles. Quand l’agriculteur respecte les conseils qu’on lui donne, il est assuré d’avoir une bonne récolte sauf en cas d’une faible pluviométrie ou autres mauvaises conditions climatiques », nous dira un agent agricole communal. Si l’importante est donnée pour ce type d’agriculture, cela ne va pas sans dire que même les cultures maraîchères ne sont pas en reste telle la production de la pomme de terre. Même pour cette dernière, les terrains sont déjà prêts et la plantation a débuté. « Nous avons la chance d’avoir ce barrage d’eau. Actuellement, nous sommes à la deuxième étape, à savoir la plantation. Pour ce début, on recourt à l’irrigation. Dès que les graines commence à pousser, ce sera l’automne et on n’aura plus besoin d’eau de les irriguer », nous dira ce maraîcher rencontré tout près du barrage de Aïn Zaouia. Il est à signaler que les terres de ce côté-là sont plus productives que les autres.
Amar Ouramdane

