Malgré son impressionnant plan de charge, la subdivision agricole de M’Chedallah occupe, depuis sa mise en service, un local exiguë et fort dégradé. En effet, ce service des plus névralgiques, dont la compétence territoriale s’étend sur quatre communes sur les six que compte la daïra de M’Chedallah, à savoir Saharidj, Aghbalou, Chorfa et M’Chedallah, est composé de 03 bureaux de 03X3 m séparés par un étroit couloir sombre. Ce «pied-à-terre», qui était un ancien cabinet des consultations d’un vétérinaire rattaché à la direction de l’agriculture, a été construit en 1980. Depuis, il a bénéficié de peu d’opérations d’entretien, malgré qu’il affiche une dégradation fort apparente. Le mobilier de bureaux utilisé dépasse les 30 ans. Les services de la subdivision accueillent des centaines d’agriculteurs par semaine. Cela en plus de s’occuper d’un important plan de charge tel que la gestion, de la santé animale, le suivi des différents programmes agricoles FNDA/FNDRA, cela en parallèle au suivi de l’ensemble des activités agricoles dans leur multiples filières dont on cite, entre autres, l’oléiculture, l’aviculture, l’apiculture, les maraîchages, les céréalicultures activités de moindre importance dans cette région à vocation agro-pastorale. Cette subdivision, qui disposait de trois véhicules de service, se retrouve sans aucune voiture à l’heure actuelle. Un cas qui constitue l’une des contraintes majeures qui s’est posée aux vétérinaires et autres techniciens rattachés à cette institution durant la rude bataille qu’ils ont livré à l’épidémie de la fièvre aphteuse qui a décimé des troupeaux entiers de bovins et qui y sévie encore. A noter que l’effectif de cette institution est composé de 25 fonctionnaires qui se partagent ces trois minuscules bureaux. Cela au moment où des organismes de moindre importance ont bénéficié de sièges spacieux flambants neufs dont certains réalisés en surélévation composés de trois à quatre étages dont la plupart sont mitoyens de la subdivision agricole. Ces sièges administratifs de divers secteurs ont été dotés en mobilier de bureau neuf et d’équipements électroniques pour un bon fonctionnement. Ce qui n’est pas sans influer négativement sur le moral des fonctionnaires du service agricole qui évoluent dans un décor archaïque, insalubre, indigne d’un service étatique.
O.S.