« Cette rencontre mobilisera notre jeunesse d’autant plus que notre pays traverse une période difficile tant sur le plan national qu’international », c’est ainsi que Mohamed Nebbou, premier secrétaire du FFS, entamera son discours d’ouverture de l’université d’été du FFS.
Succédant au premier secrétaire fédéral par intérim de Béjaïa, le député Yahia Boukelal, et au président de l’APW, Mohamed Betache, qui ont ouvert le bal des interventions, Nebbou fera un discours politique dans lequel n’apparaît aucunement la thématique de la rencontre. Il rappellera à l’assistance que son parti a appelé depuis plus d’une année, à l’instauration d’un Etat de droit autour d’un consensus national. Aujourd’hui, soulignera-t-il, « le consensus national ne rencontre guère d’opposition frontale. Il est devenu un terme familier chez tous les algériens ». Il soulignera également que sa formation prône un dialogue loyal avec l’ensemble des partenaires dans le seul but de parvenir à un consensus. Avant lui, le secrétaire fédéral et le président de l’APW avaient insisté sur la recherche de solutions qui doivent réunir tous les algériens pour pouvoir atteindre cet objectif de consensus national. Par ailleurs, ils avaient tenu à condamner l’agression de la Palestine par Israël et à témoigner de leur solidarité avec la région de Ghardaïa. Près de 400 militants et sympathisants participent à cette université d’été qui se tient depuis mercredi à Souk El Tenine, station balnéaire située à une trentaine de kilomètres à l’Est de Béjaïa. Placée sous la thématique « Révolution numérique, éthique politique et développement du parti », cette rencontre a regroupé les délégués de toutes les wilayas du pays et une kyrielle d’invités, à l’instar des représentants des formations politiques et organisations syndicales, entre autres, MPA, RND, PT, El Islah, RAJ, SATEF, CNAPEST. Consacrant la première journée à la session d’ouverture et à une conférence animée par la journaliste Salima Ghezali, traitant du consensus national et du contexte international, les autres journées étaient beaucoup plus riches en activités. Trois conférences et quatre ateliers ont constitué le programme de cette université d’été de la formation chère à Hocine Ait Ahmed, son fondateur. Les réseaux sociaux et la mobilisation dans le monde arabe, ou comment appréhender la manipulation sur les médias et les réseaux sociaux et enfin la communication politique sur les réseaux sociaux sont les thèmes développés par les conférenciers Redouane Boudjemaâ, Samir Ghezlaoui et Yahia Assam. Les travaux des ateliers ont été plutôt, axés sur l’utilisation sur Internet de la photo, audio et vidéo, le site, blog, page facebook ou compte twitter, les images, la télévision et la politique et enfin les techniques de rédaction. Bien entendu, les participants, dont on a remarqué une importante présence de militants du Ghardaïa, ont profité de leur présence dans la région pour visiter, dans le cadre d’excursions organisées par le parti, le Cap Carbon et les villes d’Aokas et de Ziama Mansouria (Jijel).
A. Gana