Trouver un moment de paix chez soi pour récupérer des efforts fournies pendant la journée à travers des discussions familiales, le suivie des émissions de télé la connexion sur Internet ou tout simplement avec un bon sommeil, est un droit élémentaire qui doit être respecter par tout un chacun. Hélas, ce droit si basique semble être battu en brèche à Souk El Hed, chef-lieu de la commune de Timizart, dans la daïra de Ouaguenoun. En effet, depuis le début de l’été trouver un moment de calme en famille ou tout simplement se reposer chez soi la nuit est devenu quasiment impossible tant le tapage nocturne, cet autre visage de l’incivisme et du non respect des autres, à atteint des bornes insupportables. Depuis quelques temps et dès la nuit tombée, on assiste à un véritable ballet d’automobilistes qui font des allers-retours le long de la route principale de la petite ville de Souk El Hed, moteurs vibrants et la musique à forts décibels à vous crever les tympans. Sans aucun égard aux nombreux travailleurs qui ont si besoin de ce repos diurne, ces tapageurs poussent leurs rondes, inutiles et nuisibles, jusqu’à deux heures du matin, indifférents au calvaire qu’ils font subir aux riverains. « Le plus infernal est ce bruit qui sort des tuyaux d’échappements mal ajustés des motos. Un bruit démoniaque qui met nos nerfs en boule et qui trouble notre quiétude. Même en fermant tous les volets des fenêtres, ce bruit infernal trouve toujours moyens pour nos réveiller », nous dira un des habitants de Souk El Hed. Les choses s’aggravent davantage lors des trois derniers jours de la semaine, avec les nombreuses fêtes de mariages programmées, c’est là l’occasion où jamais pour redoubler de vacarmes à travers des coups de klaxons stridents et autres hurlements et vociférations qui démontrent à quel point les valeurs morales de notre société se dégradent et le principe du respect d’autrui est bafoué et cela dans l’indifférence totale qui fait peur. « Tant qu’il n’y aura pas la présence de sûreté urbaine au niveau du chef-lieu de la commune, les choses ne changeront pas d’elles-mêmes. Il faut une autorité pour instaurer la discipline. Le bon vouloir de l’assemblée communale ne peut suffire à lui seul, car que vaut un décret si en parallèle il ne se trouve pas une force de l’ordre pour veiller à son application ? » nous fera remarquer un autre citoyen outré par cet état de fait. Mais le calvaire ne s’arrête pas à ce niveau puisque dès quatre heures du matin, c’est au tour des nombreux tracteurs de faire tinter leurs remorques, créant ainsi un tintamarre désobligeant les nombreux habitants du chef-lieu de la commune de Timizart. « Il faut trouver une solution à ce douloureux problème. Un autre tracé de route qui contourne la ville soulagera à coup sûr ces citoyens qui subissent ce calvaire depuis des années », dira un autre riverain victime de cette nuisance sonore.
A. S. Amazigh