Aujourd’hui, c’est la rentrée des classes pour quelques 8 600 000 élèves à travers les quatre coins du pays.
Une rentrée qui s’annonce sous de bons auspices, notamment après les efforts déployés par la ministre de l’Education nationale pour faire en sorte que tout se passe dans de bonnes conditions. La rentrée scolaire revient une nouvelle fois avec son lot de préoccupation et d’appréhensions. Pour les parents et leurs enfants, mais aussi pour les responsables du secteur, la ministre, Nouria Benghebrit, au premier plan. Pour cette dernière, il est en effet impératif de réussir sa première rentrée. Pour ce faire, rien n’est laissé au hasard. On tente de régler les questions suspendues pour que celles-ci ne réapparaissent pas après la rentrée des classes. C’est le cas des revendications socioéconomiques soulevées par les différents syndicats du secteur. Il s’agit, entre autres, de la révision du statut particulier de chaque catégorie. Une revendication qui fut à l’origine de plusieurs grèves qui ont pénalisé les élèves des trois paliers. Sur ce point, les efforts ont été engagés par la nouvelle responsable du secteur de l’éducation. Mme la ministre a, pour rappel, engagé des discussions et des réunions avec chacun des syndicats du secteur. Une manière de montrer la plaine disponibilité du ministère à régler les choses dans les règles de l’art en privilégiant le dialogue. Les rencontres entre les deux partis ont-elles suffi à apaiser la détermination de certains à accueillir la nouvelle année avec des mouvements de protestations ? Seuls les prochains jours nous le diront. Un scénario appréhendé par les parents qui n’ont pas oublié l’année scolaire 2013/2014 où leurs enfants furent pris au piège des grèves à répétition. Par ailleurs, et pour ne pas perdre de temps, instruction a été donnée pour l’installation des nouveaux enseignants recrutés suite au concours national ayant été organisé en juillet dernier, pour leur permettre d’assurer leur premiers cours dès la rentrée. Pour rappel, ce concours a permis le recrutement de 24 000 nouveaux enseignants. Au ministère, on veille aussi à mettre un terme à la surcharge des cartables et des programmes. L’Office national des publications scolaires (ONPS) a ainsi procédé à l’allègement du poids des livres scolaires. D’autre part, instruction a été donnée afin de réduire la liste des affaires et des livres. C’est dire que tout est mis en œuvre pour le bon déroulement de l’année scolaire. Mais en contrepartie, les élèves eux doivent respecter certaine nouvelles règles. Notamment vestimentaires. Ainsi, aux lycées et aux collèges, il n’est plus permis aux filles de porter des talons ou des bijoux ou encore de se maquiller. Les tenues courtes sont elles aussi interdites alors que le port de la blouse longue est obligatoire. Même pour les garçons, il n’est plus permis de porter des pantacourts, comme il leur est désormais interdit de mettre du gel à leurs cheveux.
T. Ch.

