Les habitants de plusieurs blocs de la cité des 500 logements, situés à la sortie Sud-Est de la ville de Sour El-Ghozlane, se plaignent de l’état lamentable dans lequel se trouvent les caves de leurs bâtiments. Ces dernières sont à moitié remplies d’eaux usées qui stagnent depuis un bout de temps, dégageant ainsi une odeur pestilentielle irrespirable. Chaque bâtiment est, en effet, composé de trente logements tous habités. Les résidants de ces blocs appréhendent les effets néfastes sur leur santé que peut engendrer cette situation qui semble s’éterniser. A l’instar des odeurs nauséabondes que dégagent les eaux stagnantes emprisonnées dans ces caves, celles-ci sont infestées de toutes sortes d’alifères qui profilèrent et de rats. Certains locataires confirment que les eaux stagnantes dans les caves seraient des eaux usées qui fuient de la canalisation qui aurait été détériorée à la suite des travaux d’aménagement. De même qu’ils ajoutent que les services de la voirie de la mairie de Sour El-Ghozlane et l’OPGI, informés de la situation catastrophique dans laquelle se trouvaient les différentes caves du bâtiment, sont intervenus à plusieurs reprises pour effectuer des vidanges à l’aide d’autopompes, mais sans arriver à mettre fin à ce problème qui nécessite beaucoup plus de travaux que des vidanges. La stagnation de l’eau ne menace pas seulement la santé des habitants mais aussi leur sécurité car elle risque au fil des jours de dégrader la fondation des bâtiments. L’état dégradant des rues, l’odeur nauséabonde dégagée par les caves, la défectuosité de l’éclairage publique et la présence des déchets et des détritus à l’entrée de la cité font l’objet de commentaires acerbes de la part des habitants qui s’interrogent sur le retard dans la prise de décision tendant par les responsables locaux concernés, afin de solutionner cette situation pénalisante.
O. K.
