Le projet, de 200 logements OPGI retenus au centre ville de Tadmaït et 100 logements à Aït Khercha, ne connaît toujours pas de suite favorable et les citoyens se demandent si ces deux projets sont toujours maintenus ou bien sont-ils délocalisés vers d’autres daïras et pour quelles raisons? En sa qualité d’élu, K.R. dénonce : «Les 20 logements RHP ne doivent pas être attribués par commission de daïra autorisée par arrêté du wali, qui avait notifié le P/APC à le faire, mais ce dernier n’a pas procédé à leur distribution. Pourtant des enquêtes (OPGI, APC) ont été faites et une présélection a été établie». Par ailleurs, et dans un autre registre, le transfert du marché des fruits et légumes n’est toujours pas concrétisé d’autant plus que les 76 box réalisés à cet effet attendent de recevoir leurs bénéficiaires. Qu’attend-on pour finaliser l’opération ?
Le comité de village d’Aït Saâda en colère
L’hiver est sur les portes et le village n’est toujours pas alimenté en gaz naturel. La population n’a qu’à prendre son mal en patience tout en dénonçant l’entreprise réalisatrice du projet : «Elle est toujours absente sur le terrain. Elle manque d’ouvriers et de matériels. Malgré notre insistance, les autorités locales n’ont pas réagi». Le comité de village déclame l’absence de clôture, d’hygiène et de sécurité des châteaux d’eau, ainsi que l’absence d’éclairage public. Ils réclament la pose de lampadaires aux poteaux existants déjà et non une inscription d’un nouveau projet pour éviter des dépenses supplémentaires. Ils se disent satisfaits du réseau d’assainissement.
La zone industrielle à relancer
La zone industrielle de Tadmaït comprend 93 lots, seuls trois investisseurs y travaillent déjà. Elle est pourtant entièrement viabilisée et clôturée mais ne voit toujours pas ses investisseurs sur le terrain pour sa relance. C’est un projet qui permettrait pourtant la création de nouveaux emplois qui redonneraient espoir à la jeunesse et qui jouerait un rôle crucial quant à l’impact économique au niveau de la commune.
Arous Touil