Branle-bas à l’INSFP

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Niché au petit monticule de Maâla, à la jonction des frontières des communes de Sidi Aïch et de Sidi Ayad, l’institut national spécialisé dans la formation professionnelle (INSFP) s’apprête à accueillir de nouveaux stagiaires dans différentes spécialités.

Des formations riches et variées sont proposées aux prochains apprentis désirant se spécialiser dans certaines filières, comme l’agroalimentaire, l’environnement, l’automatisme et régulation. Dans le souci de mieux informer les personnes intéressées par les formations dont dispose l’établissement, la direction de ce dernier ne cesse d’attirer l’attention des jeunes sur la nécessité de s’orienter vers ce type de formations pouvant ouvrir des débouchées pour des milliers de jeunes désœuvrés.  Inscrit pour l’année 2003, ledit établissement n’a ouvert ses portes que dix ans après, et ce, suite aux moult tergiversations induites par le retard qu’a accusé le chantier. Une cascade de visites d’inspection était opérée par les responsables locaux sans réellement amorcer l’entame de la formation. Le wali s’est rendu sur les lieux en date du 27 août 2008, et qui s’est suivie d’une deuxième visite le 22 février 2009. Ce n’est qu’en mois d’octobre 2013 que les stagiaires ont pu intégrer le nouveau centre de formation. La visite du ministre de tutelle et des responsables locaux a donné le coup d’envoi de la rentrée 2013/2014 en se rendant sur les lieux en octobre 2013. L’INSFP de Sidi-Aïch a été budgétisé pour la première fois en 2012 suite au décret exécutif n° 12-312 du 21 août 2012 portant la création dudit institut. La superficie de l’établissement s’étend sur 15 000 m2, dans un total bâti de 8720 m2. Le projet a englouti une enveloppe financière de 335 millions de dinars avec une capacité d’hébergement de 120 lits. 96 internes sont pris en charge, dont 36 filles. « Actuellement, nous comptons 134 stagiaires et nous espérons atteindre le nombre de 300 dans un proche avenir », nous confie Mme S. Menzou, directrice de cet établissement. Et d’ajouter : « La capacité d’hébergement qu’est de 120 lits passera incessamment à 250, afin de répondre à la demande des candidats qui augmente crescendo ». À vocation agroalimentaire, cet institut aspire à élargir l’éventail de ses formations et spécialités, qui seront amorcées au courant de la rentrée d’octobre prochain. De nouvelles offres de formations résidentielles seront mises à la disposition des futurs apprentis, qui n’auront que l’embarras du choix, entre autres, automatisme et régulation, environnement et propreté contrôle de qualité dans les industries agroalimentaires. De même, des formations par apprentissage seront disponibles comme la maintenance des systèmes mécaniques automatisés, l’électrotechnique, contrôle et conditionnement des produits laitiers, production de boissons et concentrés, transformation des céréales. S’agissant de l’industrie agroalimentaire, l’établissement table à former des stagiaires dans le contrôle de qualité et n’a pas lésiné sur les moyens afin d’offrir toutes les commodités et le matériel nécessaire dans le dessein d’offrir une formation de qualité. « Les spécialités proposées dans notre établissement se veulent de répondre aux exigences du marché de travail, notamment dans l’agroalimentaire, d’autant plus que la wilaya Béjaïa se positionne en championne dans la matière », avance notre interlocutrice. Et d’ajouter : « Les formations qualifiantes se positionnent en amont de ce qu’attendent les entreprises implantées dans les différentes zones industrielles de la wilaya de Béjaïa. Une main d’oeuvre qualifiée au service de l’économie nationale et régionale en particulier.» Dans le souci de mieux accompagner et orienter les futurs candidats, l’institut invite toute personne désirant profiter de cette offre de formation de se rapprocher du bureau d’accueil, information et orientation sis à l’INSFP de Sidi-Aïch. À noter que les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 21 du mois en cours. Il reste, néanmoins, que lors de notre visite à l’établissement, des travaux de tout genre étaient en cours de réalisation (électricité pose de carrelage, vitrerie…). Cela risque de perturber le déroulement de la formation même si la directrice de l’institut tente d’être rassurante et corrobore que les travaux seront achevés le plus vite possible. Les mêmes propos étaient déjà tenus par la responsable de l’établissement lors de l’ouverture de la session de février 2014. Il semblerait que le chantier tend à s’éterniser au grand dam des stagiaires en dépit du lancement des travaux sur les chapeaux de roues.

Bachir Djaider

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