Les travaux de revêtement, de la RN 30, longeant le chef-lieu communal de Tizi N’Tléta, accordés au titre de projet sectoriel d’un développement, sont achevés, a-t-on constaté sur place, depuis quelques jours.
Il est à noter, que les habitants ont vécu de pires jours, durant des années, par l’état déplorable de la chaussée : Nids de poules, crevasses, voire même, des cratères dans plusieurs endroits. Ce qui a engendré d’ailleurs, l’ire des habitants du chef-lieu, en 2011, qui ont procédé à la fermeture de la mairie, durant presque une semaine. Un habitant, que nous avons abordé avance que le revêtement de la route jouira plus d’un «C’est un ouf de soulagement pour les habitants, ainsi que, pour les usagers de ce tronçon, qui relie la commune des Ouadhias à celle Boghni, en passant par Tizi N’Tléta et Mechtras», dira-t-il. Un transporteur, assurant la liaison entre les deux daïras : Ouadhias et Boghni, en l’occurrence, affirme : « Nous avons beaucoup souffert de l’état de délabrement de la route. A chaque fois que nous demandons sa prise en charge, les responsables locaux se contentent de répondre, que cela a été inscrit à l’indicatif des travaux de la Wilaya. Dieu merci, aujourd’hui, nous pouvons aspirer à des jours meilleurs. La chaussée est prise en charge à partir des Ouadhias jusqu’à Boghni». Par ailleurs, les trottoirs ont été également, pris en charge, récemment, dans le cadre de l’aménagement urbain «les travaux de dallage des trottoirs ont été effectués dans les deux programmes retenus au chef-lieu, d’autres suivront dans le programme, en perspective», ajoutera-t-il. Néanmoins, le chemin communal, menant vers le village de Cheurfa, plus précisément, à côté de la poste et de l’arrêt des fourgons, desservant la ligne Chef-lieu/Ait Abdelmoumène, Ait El Hadj Ali et Cheurfa, nécessite des travaux de revêtements, pour mettre un terme au calvaire, enduré par les habitants de ces villages «Eté comme hiver, nous subissons le supplice au quotidien, flaques d’eau, gadoue,… en hiver et poussière en été !Les responsables locaux doivent faire le nécessaire, afin de soustraire les usagers de cet axe, de leur souffrance » déplorent-ils.
A. G